C'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA

Par 01/12/2022 - 10:49 • Mis à jour le 01/12/2022 - 10:50

C’est aujourd’hui la journée mondiale de lutte contre le sida. « Poussons pour l’égalité », voilà le slogan retenu cette année. L’occasion pour tous les professionnels de santé, acteurs de la société ou politiques de se mobiliser pour que toute personne, quel que soit son genre, son orientation sexuelle, son origine, ses vulnérabilités, puisse avoir accès de manière égale à une information juste, fondée sur des connaissances scientifiques ainsi qu’à tous les progrès et outils innovants qui sont venus enrichir l’offre de dépistage et de prévention du VIH ces dernières années. Rappelons que sur les 38 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, 10 millions d’entre elles attendent encore un traitement pour les maintenir en vie et les empêcher de transmettre le virus.

     C'est la journée mondiale de lutte contre le SIDA

En Guadeloupe, le nombre de personnes vivant avec le VIH prises en charge reste globalement stable. En 2021, un peu plus de 1 900 personnes ont été suivies dans l’un des trois services de maladies infectieuses du territoire, en collaboration avec leur médecin référent généraliste : 1 177 au CHU de la Guadeloupe, 286 au Centre Hospitalier de Basse-Terre et 426 au Centre Hospitalier de St Martin. A l’échelle nationale, en 2021, le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées est estimé à environ 5 000, donnée stable par rapport à 2020.

Chez nous en Guadeloupe, les principales caractéristiques épidémiologiques des personnes vivant avec le VIH se distinguent toujours de celles à l’échelle nationale par une plus grande proportion de : femmes (46%),  de personnes âgées de plus de 60 ans, de personnes contaminées lors de relations hétérosexuelles (78%, avec une part d’hommes ayant été infectés par le VIH lors de relations homosexuelles de 29%). 

Autre donnée, la moitié des personnes vivant avec le VIH suivies en Guadeloupe le sont depuis plus de 15 ans, durée de suivi allant jusqu’à 38 ans. Près de 97% d’entre elles bénéficient d’un traitement antirétroviral et plus de 95% ont une charge virale VIH indétectable. Des données de prise en charge qui se sont améliorées d’année en année depuis 2015 et sont similaires à celles de la cohorte nationale, ce qui traduit un accès à tous les progrès thérapeutiques sur notre territoire équivalent à celui de l’hexagone. 

 

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