Covid-19 : les dépistages élargis en Guadeloupe

Par 21/04/2020 - 17:47 • Mis à jour le 22/04/2020 - 13:01

Le préfet de Région et la Directrice Générale de l’ARS Valérie Denux ont fait le point, ce mardi après-midi, sur la situation sanitaire dans l’archipel en pleine pandémie de Covid-19. Valérie Denux a ainsi annoncé l’entrée dans une « phase 2 », au cours de laquelle les Guadeloupéens seront testés « beaucoup plus largement » .

    Covid-19 : les dépistages élargis en Guadeloupe

Si pour l’heure, « 300 tests par jour » sont réalisés par l’Institut Pasteur, cette capacité pourrait au moins être multipliée par 5 "d'ici mi mai" , afin de tester beaucoup plus largement les Guadeloupéens, et mieux orienter les stratégies des autorités de santé, alors que le gouvernement évoque un déconfinement progressif à partir du 11 mai.

« On teste beaucoup plus largement les personnes peu symptomatiques vues par les médecins sentinelles, les peu symptomatiques qui pourraient passer aux urgences, ou les membres des forces de police, les douaniers etc. qui seraient peu symptomatiques », a ainsi expliqué Valérie Denux, Directrice Générale de l’ARS Guadeloupe, mardi, aux côtés de Philippe Gustin, le préfet.

A ce jour, environ 1500 personnes ont été testées, pour 148 résultats positifs. Mais les épidémiologistes estiment à « entre 500 et 600 » le nombre de cas cumulés en Guadeloupe. Afin de « mieux évaluer » la situation, lors de cette « phase 2 », il s’agira donc de tester « beaucoup plus » de personnes et il y a dans l’archipel « une possibilité d’élargissement conséquente et complètement réaliste » selon Valérie Denux.

L’Institut Pasteur va ainsi augmenter sa capacité « de 600 à 800 tests par jour » , le CHU devrait lui aussi pouvoir tester quelques malades « bientôt » et le CIRAD pourrait être mobilisé car il détient « un appareil PCR » qui permettrait, si cela devait se finaliser, « 600 tests par semaine » .

Une réunion sur le sujet doit se tenir mercredi avec les équipes de l’ARS. Les laboratoires de ville pourraient, quant à eux, « envoyer dans l’hexagone des analyses à faire pour les cas moins urgent ». Reste ensuite à travailler le « prélèvement » car « il faut des gens pour prélever ». Deux « drive » doivent ouvrir, dans lesquels des biologistes de ville effectueront des prélèvements : ce mercredi, aux Eaux Claires et vendredi à la clinique de Choisy, ainsi qu’un centre de prélèvement à l’Institut Pasteur. Ces tests doivent permettre de dire si le patient est atteint au moment du prélèvement du Coronavirus.

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