Délocalisation partielle du CHU : l'ARS dit oui !

Par 09/03/2018 - 15:32 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:50

C’est bien la délocalisation partielle qui est retenue par l’ARS. L’agence régionale de santé apporte donc son soutien à la décision prise par le conseil de surveillance, mercredi, « afin de réaliser les opérations de nettoyage nécessaires ».

    Délocalisation partielle du CHU : l'ARS dit oui !

Le plan d’action est à l’étude, c’était l’enjeu de la réunion qui s'est déroulée ce vendredi matin au siège de l'ARS. Il sera formellement acté à l’arrivée de la nouvelle directrice générale de l’ARS, Valérie Denux, la semaine prochaine.  « Le choix de la réorganisation des activités au sein et à l’extérieur du CHU se fera selon ces principes de précaution », précise l’ARS en veillant « à éviter au maximum les contraintes supplémentaires pour les équipes ».

Le plan d'action

Trois mois après l’incendie, voici donc ce qui est envisagé selon nos informations : libérer la tour nord pour la nettoyer : délocalisation en externe des services qui avaient réinvesti ce bâtiment pour les déployer entre les sites de Capesterre-Belle-Eau, palais royal et la clinique de Choisy. Un nettoyage qui pourrait durer plusieurs mois, peut-être 9 mois car il y a 9 services et que les premières projections évoquaient un mois de nettoyage par service...

Ensuite une fois la tour nord nettoyée, les services plus critiques herbergés dans la tour sud déménageraient dans la tour nord, le temps de nettoyer la tour sud, plus petite..Ce sont les services qui ont besoin du plateau technique, comme la cardiologie, la neurologie. Tout ce qui est urgences laboratoire imagerie et réanimation resteraient dans l’enceinte du CHU.

Ca c’est sur le papier mais la théorie se heurtera probablement à la réalité du terrain

Et de toute façon ce plan est balayé d'un revers de la main par le collectif de défense qui persiste et signe : il veut une délocalisation totale du CHU. Pas question, nous indique-t-on, de dire à certains de partir, et à d'autres, de rester au risque de tomber malade. Un pas en avant, deux pas en arrière, la crise au CHU semble loin d'être réglée.