Diabète : toujours plus d'enfants et d'adolescents concernés

Par 14/11/2018 - 19:36 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:18

En Guadeloupe, le diabète est plus fréquent chez la femme que chez l’homme. Une autre donnée qui alarme les spécialistes, c’est la recrudescence d’enfants et d’adolescents qui consultent pour un diabète de type 2.

    Diabète : toujours plus d'enfants et d'adolescents concernés

Dans le monde, on estime à 425 millions le nombre de personnes qui vivent avec le diabète, cela représente une personne sur 11. Pourtant seule 1 personne diabétique sur 2 est diagnostiquée. En France, 3,3 millions de gens sont concernées par cette maladie. La Prévalence du diabète est d’environ 4% dans l’Hexagone. En Guadeloupe, cette prévalence est deux fois plus importante : 8,3% de la population de Guadeloupe souffre de diabète.

96% des sujets ont un Diabète de Type 2 contre 91% en France hexagonale. Cela représente 40 000 sujets diabétiques. Mais les spécialistes estiment que les chiffres actuels sont sous-estimés si on tient compte de tous ceux qui ne se font pas dépister et qui ignorent donc leur statut de diabétiques et de ceux non déclarés en ALD ou non traités.

 

Contrairement aux données nationales, en Guadeloupe, le diabète est plus fréquent chez la femme que chez l’homme (65% vs 46%). Une autre donnée qui alarme les spécialistes, c’est la recrudescence d’enfants et d’adolescents qui consultent pour un diabète de type 2.

La sédentarité facilitée par les écrans, la mauvaise alimentation et la prédisposition génétique sont autant de facteurs de risques pour le développement d’un diabète. Auparavant, les produits importés en Guadeloupe et fabriqués en France étaient enrichis en sucres d’index glycémique élevé mais depuis 2013, la loi « Lurel » a permis de réduire la teneur en sucre de ceux-ci à un niveau similaire aux produits disponibles en France. Cependant, cette loi n’a pour l’heure pas permis de réduire le taux de sucre des produits fabriqués en Guadeloupe et l’impact et les effets des différentes campagnes de sensibilisation au sein de la population sont toujours lents à constater.