Journée mondiale du don d’organes et de la greffe
Ce 22 juin se tient la journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. Cette année, l’Agence de la biomédecine appuie pour que cette journée devienne le jour où tous les Français disent à leurs proches s’ils sont donneurs d’organes après leur mort.
La grande majorité de la population (80%) est favorable au don d’organe. 91% pensent qu’il est important de faire part de sa position à ses proches, mais seulement 47% en ont effectivement parlé. Les besoins sont pourtant importants dans notre archipel.
La liste d’attente s’allonge
En 2022, on comptait dans l'archipel 31 greffes et 8 donneurs, dont au moins un organe ou tissu a été prélevé, des chiffres que les professionnels de santé espèrent voir s'améliorer, car la liste d'attentes pour obtenir de nouveaux reins s'allonge année après année en raison du nombre important de patients souffrant d'hypertensions artérielles et de diabète.
Si, selon la loi, un patient est présumé avoir consenti au don de ses organes, la famille peut encore s'y opposer. Dans l'archipel, le taux de refus s'élève à 33 % entre janvier et juin 2023, un chiffre dans la moyenne nationale. Parmi les raisons principales de ces refus, la méconnaissance de l'opinion du défunt sur l'utilisation de ses organes, mais aussi des traditions ancrées où l'entourage s'approprie le corps du disparu.
Pour la Journée nationale du don d'organes, l'Agence de la biomédecine et ses relais locaux souhaitent inciter la population à mieux s'informer et à formuler leur consentement auprès de leur entourage pour que chaque disparition puisse aider à sauver des vivants.
Le docteur Rolland Lawson, responsable de la coordination hospitalière du prélèvement d’organes et de tissus, sera avec son équipe à la Galerie marchande du centre commercial de Destreland jusqu’à 14 heures. Il ira à la rencontre de la population et donner toutes les informations utiles.
