La dépollution de l'eau contaminée au chlordécone est désormais prise en charge par l'Etat

Par 29/06/2023 - 12:30 • Mis à jour le 29/06/2023 - 18:42

L'Etat prend à sa charge le coût de la dépollution en chlordécone de l'eau potable produite par 6 unités de production en Guadeloupe. Une économie conséquente pour le SMGEAG.

    La dépollution de l'eau contaminée au chlordécone est désormais prise en charge par l'Etat

Hier le ministre délégué chargé des Outre-Mer Jean François Carenco s'est rendu à la mairie de Capesterre-Belle-Eau où il s'est entretenu avec des élus , parlementaires notamment sur les questions liées à la chlordécone et il a également signé une convention SMGEAG pour la prise en charge du surcout du traitement de l'eau.

"Chaque année, c'est près de 1,1, voire 1,2 million d'euros qui sont consacrés à l'acquisition de ce charbon actif nécessaire pour pouvoir rendre l'eau potable dans certains secteurs. C'est la raison pour laquelle, avec cette signature, l'État nous subventionnera et cela nous permettra de pouvoir consacrer les 1,2 million à autre chose", s'est réjoui, Jean-Louis Francisque président du SMGEAG 

L'occasion pour Jean-François Carenco de rappeler l'engagement de l'Etat en la matière.

"Ce que j'ai présenté, c'est le soutien à la dépollution de l'eau si nécessaire, en réaffirmant que dès aujourd'hui, sous le regard du président, que l'eau est potable à 100 % dans les tuyaux. Mais ce qui m'importe, c'est d'assurer que les analyses soient faites tout le temps. Le gouvernement a décidé de financer ces analyses, cette mise en place de système de charbon actif", a souligné le ministre délégué aux Outre-mer.

Une convention dont se félicite, Jean-Philippe Courtois, le maire de la ville de Capesterre-Belle-Eau. "C'est un lourd chantier qui a été entamé par les élus. Aujourd'hui, on voit la prise de position de l'État au travers de ce financement, nous permettant de continuer de travailler sur ce réseau et d'espérer des jours meilleurs pour nos concitoyens", a-t-il commenté.

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