Un an après l'incendie du CHU, le collectif de défense de l'hôpital s'interroge

Par 26/03/2019 - 17:23 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:53

Un an et demi après l'incendie de l'hôpital de Pointe-à-Pitre, le collectif de défense s’interroge sur la réorganisation de l’offre de soins en Guadeloupe, un plan annoncé par les autorités sanitaires. L'ensemble du collectif se pose donc la question suivante : « Qu’en-est-il aujourd’hui ? ». Toujours rien selon eux. Explications.

    Un an après l'incendie du CHU, le collectif de défense de l'hôpital s'interroge

"28 novembre 2017...Le jour où tout s'effondra". C'est avec ces mots écrits sur son communiqué de presse que le collectif de défense du CHU souhaite interpeller la population. Il s’interroge sur la réorganisation de l’offre de soins en Guadeloupe, un plan annoncé par les autorités.

Ils ont tenu une conférence de presse à l’extérieur du CHU cette semaine en présence d’une vingtaine d’agent de l’hôpital. Selon eux, il y a encore des dysfonctionnements persistants au sein de la structure tels que le nettoyage de l’hôpital, le plan de délocalisation, le manque de moyens et de personnels pour assurer le suivi et la prise en charge des patients ou encore le fait que la situation actuelle au CHU n’ait jamais été déclarée comme étant une « une crise sanitaire ».

Roselyne Sablon Pelage est assistante sociale principale au CHU depuis 32 ans, elle a tenu à être présente à cette conférence de presse car selon elle "les problèmes sont nombreux à l’hôpital et les actions très peu visibles…" Elle témoigne au micro de Laura Latchan.

Véronique Courtois, adjointe de section UTS- UGT et membre du collectif de défense du CHU était elle aussi présente. Selon elle, l’un des problèmes qui s’installent au CHU c’est le manque de professionnels pour prodiguer les soins ou examens médicaux. C’est le cas pour l’examen de l’endométriose. Elle ajoute que « l’hôpital n’est plus attractif ». Elle répond au micro de Laura Latchan.

DYSFONCTIONNEMENTS CHEZ LES POMPIERS ET LES URGENCES 

Durant la manifestation, un autre problème a été soulevé, celui de l’amoncellement des véhicules des pompiers avec à leurs bords leurs propres patients, des véhicules qui restent stationner devant le service des urgences pendant des heures...Par conséquent, le service des urgences se retrouve très vite saturé voire très encombré et les patients plus nombreux à attendre leurs prises en charge. Ecoutez le témoignage de cet agent du CHU. Elie s’est confié au micro de Laura Latchan.

Face à cette situation, le collectif de défense tire la sonnette d’alarme. Il appelle l'ensemble de la population à se mobiliser. Notez que nous avons tenté de joindre la direction du CHU et la direction de l'ARS, en vain.