Un cas de leptospirose à Port-Louis, le maire tire la sonnette d’alarme
Après la détection d’un cas de leptospirose à Port-Louis, le maire de la commune, Jean-Marie Hubert, tire la sonnette d’alarme, car à l’entendre, le nombre de cas serait en augmentation en Guadeloupe.

Dans un communiqué diffusé ce mercredi (7 mai), le maire de Port-Louis, Jean-Marie Hubert, tire la sonnette d’alarme après qu’un cas de leptospirose a été recensé dans la commune.
L'Agence Régionale de Santé (ARS) Guadeloupe nous informe de la recrudescence des cas de leptospirose en Guadeloupe au cours de l'année 2025. La leptospirose est une maladie grave qui peut évoluer vers des complications et des séquelles sévères voire un décès si elle n'est pas traitée à temps. Il y a donc un risque réel de santé publique.
14 décès depuis 2021
Sur son site, l’ARS de Guadeloupe précise que la leptospirose est fréquente aux Antilles et présente un cycle saisonnier avec une recrudescence des cas en période humide.
Depuis 2021, plus d’une centaine de cas ont été hospitalisés. Parmi eux, 14 décès étaient comptabilisés par le service Veille Alertes Vigilances de l’ARS Guadeloupe.
L’ARS précise que la leptospirose se transmet par contact de la peau lésée ou d’une muqueuse (œil, bouche, nez) avec de l’urine d’animaux (rongeurs ou autres animaux contaminés) porteur de l’infection ou avec un environnement contaminé par cette urine.
« Eliminer les dépôts sauvages »
Les symptômes sont fièvre élevée, grande fatigue, douleurs musculaires, nausées, vomissements, forts maux de tête et parfois jaunisse.
A la suite de la détection de ce cas de leptospirose à Port-Louis, la collectivité dit « prendre toutes les mesures nécessaires relevant de sa responsabilité ».
Le maire invite la population à agir à son niveau :
Je demande instamment à tous de tout mettre en œuvre pour éliminer les dépôts sauvages pouvant attirer les rats, dans et aux abords de vos habitations et propriétés.
Pour se protéger de la leptospirose, Jean-Marie Hubert invite à suivre les consignes indiquées dans les brochures de l’ARS, comme par exemple porter des gants, des bottes et des lunettes pour jardiner ou encore ne pas consommer les fruits abîmés, mais surtout lutter contre les rats.
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