1er mai syndical unitaire et mémoriel dans les rues de Pointe-à-Pitre

Par 30/04/2017 - 22:30 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:51

Une dizaine d’organisations syndicales a défilé ce 1er mai dans la cité pointoise. Une fête du travail sur fond de second tour de la présidentielle, de souvenir des événements de mai 67 et d'appel à la mobilisation dans tous les secteurs d’activités pour satisfaire des revendications communes.

    1er mai syndical unitaire et mémoriel dans les rues de Pointe-à-Pitre

Ce 1er mai 2017 a été présenté par les syndicats qui ont défilé à Pointe-à-Pitre, comme le top départ d’un mouvement de masse pour faire entendre leurs revendications et réaffirmer par la même occasion leur opposition à toutes volontés politiques de détricoter le code du travail. Il s’agissait aussi de se souvenir des événements de mai 1967, où de nombreux guadeloupéens – le nombre précis de victimes n’a jamais pu être établi - ont été abattus par les forces de l’ordre, suite à une grève des ouvriers du bâtiment.  

Or donc, les syndicats CFTC-CGTG-FO-FSU- SOLIDAIRES – SPEG – SUD PTT GWA – SPEG - UNSA – UGTG et CFTC avaient pris date pour manifester sous la même bannière à l’exception de la confédération des travailleurs unis (CTU) en apparence moribonde qui n’a pas donné signe de vie pour ce 1er mai.

Le cortège s’est élancé de la Place de la victoire peu avant 10h pour revenir au même endroit en fin de matinée après être passé successivement par le boulevard Mortenol, l’assainissement, le bld Lacroix, Vieux-Bourg Abymes, le bld Légitimus, le carrefour Frébault et le quai Lefèvre.

manif

Parmi les revendications des syndicats à l’occasion de ce 1er mai 2017, on peut citer : l’ouverture de négociations dans toutes les branches professionnelles sur les salaires, la formation, la protection sociale, la qualification, l’exercice du droit syndical ; des établissements de santé dotés de moyens humains, matériels et financiers, répondant aux normes parasismiques, pouvant accueillir, donner naissance, soigner, maintenir en vie ; la sauvegarde et le développement des services publics ; la préservation des terres agricoles et leur attribution à ceux qui les cultivent afin tendre vers l’autosuffisance alimentaire. Mais aussi une gestion des établissements scolaires et un programme éducatif en adéquation avec  la réalité du pays et tenant compte des valeurs guadeloupéennes ; la création d’un nouveau réseau de production et de distribution de l’eau, sans augmentation de tarif ; l’arrêt des licenciements et de la répression syndicale ; et enfin l’accès à l’emploi et à la formation professionnelle pour tous les guadeloupéens.