Grève à EDF PEI : où en est-on ?

Par 09/01/2023 - 10:30 • Mis à jour le 09/01/2023 - 14:12

Après quelques jours d’interruptions des négociations et des conditions établies pour la reprise de celles-ci, les discussions devraient reprendre prochainement entre la direction et les syndicats.

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Les deux partis, syndicats et directions, s’étaient quittés dans une impasse la semaine dernière. La reprise des négociations avait été conditionnée par la direction, à l’arrêt du blocage de la centrale, ce que refusaient de faire les syndicats. Mais depuis, le ministre délégué aux Outre-Mer a communiqué en appelant à un retour à la normale.

Ce samedi les syndicats ont fait savoir qu’ils avaient remis en route la centrale de Jarry et attendaient un retour rapide des négociations comme le rappelle Jimmy Thélémaque, secrétaire général de la fédération de l’énergie CGTG :

Aujourd’hui, nous démontrons encore une fois de plus notre bonne volonté à discuter et nous démontrons notre bonne foi. La centrale a été redémarrée pour pouvoir assurer la quantité d'électricité nécessaire pour annuler l'ensemble des délestages. Il n'y a plus aucun délestage électrique depuis vendredi à 19 h du côté d'EDF PEI.

Prêts à négocier

Suite à l’absence de coupure de courant ce week-end, la direction d’EDF PEI s’est dit favorable à la reprise des négociations dès le début de cette semaine, comme l’a confirmé Alain Delorme, le directeur général d’EDF Production Électrique Insulaire :

Suite à l'absence de coupure d'électricité de ce week-end. Nous sommes favorables à la reprise des négociations en début de semaine avec les deux syndicats qui ont déposé un préavis de grève. Et cette négociation se fera sous l'égide des services de l'État, comme cela a été souhaité. Nous avons écrit en ce sens à la direction du travail. Avant tout, pour nous, c'est que la population ait de l'électricité.

Chaque parti est donc prêt à discuter, mais pour l’heure il est impossible d’affirmer que les négociations reprendront dès ce lundi matin. À noter que les syndicats alertent en cas de non reprise des échanges en disant : «Nous ferons ce que nous avons à faire », selon Jimmy Thélémaque.

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