Le Département vole au secours d'Acajou Alternatives

Par 01/03/2019 - 07:19 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:57

La fermeture d’Acajou Alternatives inquiète beaucoup. La liquidation de l’association risque en effet d’avoir des conséquences non seulement pour les salariés de la structure mais également pour la prise en charge des bénéficiaires du dispositif SAMSAH.

    Le Département vole au secours d'Acajou Alternatives

La fermeture d’Acajou Alternatives inquiète beaucoup. La liquidation des activités « services à domicile » et « centre d’hébergement et de réinsertion sociale » de l’association risque en effet d’avoir des conséquences non seulement pour les salariés de la structure mais également pour la prise en charge des bénéficiaires du dispositif, le Service d’Accompagnement Médico-Social pour personnes Adultes Handicapées.

La présidente du Conseil départemental, Josette Borel Lincertin, a reçu ce jeudi une délégation de salariés de l’association Acajou Alternatives et de représentants du syndicat UGTG.

 

Le Département cherche des solutions d'urgence

 

La présidente du Département ne remet pas en cause la décision de justice mais s’inquiète des conséquences d’une liquidation immédiate quand selon elle, une période transitoire de poursuite de l’activité durant quelques semaines aurait pu permettre aux différents financeurs de trouver les voies et les moyens d’éviter les ruptures de prise en charge des bénéficiaires des services de l’association et d’étudier les solutions envisageables de reclassement des salariés concernés.

Josette Borel Lincertin a rappelé que, le Conseil départemental a tout de suite pris l’attache des bénéficiaires des services à domicile financés par le Département afin de les orienter vers d’autres structures en mesure d’assurer la continuité des services.

Des structures existantes qui pourront être, selon le département, le premier débouché pour le reclassement des salariés d’ Acajou Alternatives.

Une rencontre prévue avec les services de l'Etat

Par ailleurs, dans les prochains jours une rencontre doit avoir lieu avec les services de l’Etat également (DJSCS, ARS et DPJJ), afin d’œuvrer à la recherche de solutions aux lourdes conséquences humaines et sociales de cette liquidation.

En début de semaine, l’Agence de Santé a informé par voie de communiqué, qu’elle suivait ce dossier avec vigilance et conduisait les actions nécessaires avec les professionnels de santé afin d’éviter les éventuelles ruptures de prise en charge des patients bénéficiaires du dispositif d’accompagnement.