Le SNES-FSU appelle à la grève de la surveillance du Bac

Par 11/06/2019 - 09:45 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:41

Le SNES-FSU appelle à la grève le 17 juin prochain. Les enseignants se disent inquiets et en colère face aux réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre. Le syndicat appelle donc à faire grève le premier jour d'épreuves du baccalauréat.

    Le SNES-FSU appelle à la grève de la surveillance du Bac

C’est une véritable épée de Damoclès qui pèse sur le bac 2019. Le SNES FSU appelle en effet à la mobilisation la 17 juin prochain : le syndicat veut boycotter la surveillance de la traditionnelle épreuve de philosophie qui ouvre la session d'épreuves du baccalauréat.

Depuis plusieurs mois, les personnels de l’éducation sont sur le front. Ils se sont mobilisés dans de nombreux établissements et ont pris part à des actions nationales.

L'inquiétude de la profession face aux réformes

Les enseignants se disent inquiets et en colère face aux réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre.

Ils dénoncent en outre un mal-être croissant chez les personnels. Une situation nourrie par les graves difficultés auxquelles ils doivent désormais faire face dans la profession.

Le SNES FSU parle même de paupérisation et font mention de collègues victimes de rappels à l’ordre et de mesures d’intimidation après avoir émis des critiques. Des méthodes autoritaires qui viennent s’ajouter selon eux à un contexte de suppressions de postes.

Des inégalités toujours plus criantes 

Pour le syndicat, tout concourt à ériger des inégalités entre élèves et entre établissements : les disparités dans l’implantation des enseignements de spécialité et des options de la réforme du lycée, le rythme effréné des évaluations, les dysfonctionnements du dispositif Parcoursup, les sureffectifs des classes et les suppressions de postes en collège.

Devant la gravité de la situation, l’organisations syndicale appelle tous les personnels à la grève le 17 juin, premier jour des épreuves du baccalauréat.

Le syndicat réclame une revalorisation des rémunérations, le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat  et le retrait des projets de loi « école de la confiance » et « Fonction publique ».

Selon eux, si le Ministre persistait dans son refus d’ouverture de discussions rapides, il porterait la responsabilité d’une perturbation dans le déroulement des examens.