L’intersyndicale mobilisée contre la réforme des retraites, mais pas seulement
Ce jeudi matin (30 mars), à l’appel de l’intersyndicale, une marche a été organisée dans les rues de Pointe-à-Pitre en guise de manifestation contre la réforme des retraites et d’autres problématiques qui touchent le territoire.
La mobilisation de ce matin à Pointe-à-Pitre avait pour but de dire une fois de plus « non » à la réforme des retraites. Il s'agissait aussi d’interpeller la population sur les maux dont souffrent le territoire tel que les problèmes d’eau, le chlordécone, ou encore la suppression de poste d’enseignants. Gustave Byram, secrétaire général UNSA éducation de Guadeloupe.
Il était nécessaire qu'on soit là aujourd'hui pour bien montrer à tout le monde, aux Guadeloupéens aussi, mais aussi à l'État français, et d'ailleurs, c'est la raison pour laquelle, pour le moment, nous sommes devant la sous-préfecture, pour qu'on puisse bien voir que de toute façon, la Guadeloupe est malade et qu'eux sont responsables de la Guadeloupe, il faut qu'ils fassent le maximum pour essayer d'améliorer notre situation.
En effet, pendant le défilé, la tension est quelque peu montée avec la mise en place d’un barrage improvisé devant la sous-préfecture.
« Il faut les indemniser »
La réintégration des personnels soignants suspendus faisait aussi partie des revendications de l’intersyndicale. Et quand bien même la Haute Autorité de santé (HAS) s’est prononcée en faveur de la réintégration des soignants non-vaccinés et recommande la levée de l’obligation vaccinale, pour Maïté Hubert M’Toumo, la secrétaire générale de l'UGTG, aujourd’hui la priorité c'est l’indemnisation des soignants suspendus. Elle au micro de Lynda Cayarcy.
