Confinement : du relâchement sur certaines zones

Un surfer qui va faire ses courses sa planche sous le bras, un individu les mains vides, qui affirme qu’il va nourrir ses bêtes, des jeunes à pieds qui croisent des gendarmes, "les yeux brillants", en plein couvre feu, et qui avouent finalement qu’ils reviennent d’un anniversaire. Depuis le début du confinement, les forces de l’ordre ont dû faire « preuve de discernement » face à des attestations qui tenaient moins la route que d’autres.

 Dès le départ, quelques un ne prenaient pas au sérieux la règle numéro 1 pour lutter contre le COVID-19 : rester chez soi, pour éviter de se contaminer mais aussi de contaminer les autres, peut-être plus vulnérables. Or, selon nos informations, il y aurait un peu plus de relâchement ou de tensions dans certaines zones depuis quelques jours.

Entre Bouillante et Capesterre-Belle-Eau par exemple, une vingtaine de contraventions ont été dressées lors du couvre-feu lors d’une opération coordonnées, avec hélicoptère ce week-end.C’est deux fois plus que d’habitude. La compagnie de Saint-Claude va donc intensifier les contrôles aux heures nocturnes.

En Grande-Terre, il y aurait, en journée, un peu plus d’agacement de la part de personnes contrôlées sur les routes. Des automobilistes d'ailleurs plus nombreux depuis quelques jours.

Les 6 semaines de confinement pourraient bien commencer à peser sur la patience de certains. Et pourtant, si le virus ne regagne pas du terrain, c’est, en théorie, "la dernière ligne droite" et "ce n’est pas le moment de se relâcher", nous a confié un acteur de terrain. Il y a donc des contrôles redensifiés et les ponts du 1er et du 8 mai devraient évidemment faire l’objet d’une attention toute particulière.