IRMA : la surenchère de la rumeur met à l’épreuve l’information

Par 11/09/2017 - 06:14 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:37

Difficile de l’occulter. Depuis la crise induite par le passage dévastateur de l’ouragan Irma sur les îles du nord, certains internautes se déchaînent sur les réseaux sociaux. L’on constate une propension frénétique à s’en prendre aux médias en général, nous accusant de ne pas dire toute la vérité sur ce qui se passe réellement à St-Martin.

    IRMA : la surenchère de la rumeur met à l’épreuve l’information

Difficile de l’occulter. Depuis la crise induite par le passage dévastateur de l’ouragan Irma sur les îles du nord, certains internautes se déchaînent sur les réseaux sociaux. L’on constate une propension frénétique à s’en prendre aux médias en général, nous accusant de ne pas dire toute la vérité sur ce qui se passe réellement à St-Martin. L’occasion nous est donnée de rappeler à toutes fins utiles, que les médias dignes de ce nom et leurs journalistes, n’ont pas vocation à colporter sur leurs supports toutes les rumeurs qui circulent sur la toile. Sans vous faire offense, chers internautes, vous n’êtes pas des journalistes et vous n’êtes pas non plus astreints aux règles déontologiques de nos métiers. Les informations que nous diffusons, se doivent par conséquent d’être vérifiées et recoupées, avant toute publication, sinon nous sommes en faute.  Les événements de ces derniers jours, nous ont montré malheureusement combien certains pouvaient rivaliser d’imagination, à la limite de la fiction fantasmatique du mythomane, pour répandre sur les réseaux sociaux de fausses informations grotesques au possible, mais partagées à foison.

La surenchère 

Donc aujourd’hui, il suffit qu’un individu invente un nombre de victimes à St-Martin et le poste sur Facebook, pour que cela devienne une vérité établie et supposée incontestable, au point que l’on accuse les médias de mentir à l’opinion. C’est grave et révélateur surtout de la grande crédulité qui peut envahir les guadeloupéens en pareilles circonstances. S’il est avéré, je dis bien avéré, que le nombre de victime est réellement supérieur à celui avancé par les autorités jusqu’ici, nous le dirons, nous l’écrirons, mais de grâce n’attendez pas de nous que nous inventions des morts pour satisfaire les tenants d’une absurde théorie du complot, qui voudrait faire croire au monde entier que la France cache les morts à St-Martin.