Images pornographiques : l’association GPX Outremer et Jean-Philippe Nilor tirent la sonette d'alarme

Par 26/10/2015 - 14:06 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29

L’association de policiers GPX Outremer tire la sonnette d’alarme. De plus en plus de vidéos pornographiques et violentes circuleraient sur les réseaux sociaux. Un phénomène que les pouvoirs publics appréhenderaient avec difficulté. D’ailleurs, ce dernier point a été soulevé par le débuté martiniquais, Jean-Philippe Nilor dans une question écrite, adressée à la Garde des sceaux.

    Images pornographiques : l’association GPX Outremer et Jean-Philippe Nilor tirent la sonette d'alarme
La semaine dernière, l’association de policiers GPX Outremer a alerté les responsables politiques sur une recrudescence de vidéos violentes à caractère pornographique ou pédopornographique sur les réseaux sociaux. Selon l’association, ces vidéos mettent en scène le plus souvent des adolescentes facilement identifiables. Souvent filmées à leur insu, les victimes rencontrent des difficultés à prendre un nouveau départ après avoir fait l’objet d’un tel buzz, précise GPX Outremer.

Le député martiniquais, Jean-Philippe Nilor a donc interpellé la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Et ce, par le biais d’une question écrite, publiée le 20 octobre dans le journal officiel. Il a pointé un risque de suicide chez les victimes. Pour Jean-Phillipe Nilor, les dispositions actuelles afin lutter contre cette cyber criminalité sont obsolètes. En effet, elles ne seraient pas suffisantes pour face aux évolutions technologiques et numériques.

Par conséquent, Jean-Philippe Nilor soulève avec cette question écrite plusieurs points importants relatifs à ce sujet: "Quelles mesures la ministre entend déployer afin de faire évoluer les dispositions relative à la corruption d’un mineur, à la pornographie mettant en scène un mineur, à la fabrication, transfert et diffusion d’un message à caractère violent ou pornographique et au recel d’image de pornographie enfantine ? "

En février 2014, le député guadeloupéen, Eric Jalton s’était également penché sur la question. Il avait alerté le gouvernement via le ministère de l’éducation nationale. On lui avait alors répondu que des actions de sensibilisation étaient mises en places dans les établissements scolaires …