Lamantins en Guadeloupe : l'Europe OK et après ?

Par 30/10/2017 - 21:48 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:18

Où en est-on au sujet de la reproduction puis de la réintroduction du lamantin dans l'archipel ? Le Parc doit faire le point aujourd’hui sur la réorientation du projet suite à une rencontre d’experts. Des représentants du gouvernement mexicain seront présents. L'idée d’avoir des lamantins dans nos eaux n’est pas abandonnée après une rencontre positive avec des représentants de l'Europe.

    Lamantins en Guadeloupe : l'Europe OK et après ?

Visioconférences positives avec l'UE

C’est un ouf de soulagement pour les équipes du Parc. Elles se posaient beaucoup de questions alors que les difficultés se présentaient les unes après les autres : la mort de Junior, la maladie de Kai, les problèmes pour faire venir d’autres lamantins en Guadeloupe. Ce qui se jouait il y a quelques jours c’était le soutien financier de l’Europe. Et finalement tout s’est bien passé. Après des visioconférences positives selon nos informations, l’Europe va suivre au moins encore quelques temps.

Travailler sur le profil des animaux

Le Parc devra donc adresser des garanties, des progrès rapides dans ce dossier. C’est là qu’entre en jeu le Mexique. Selon nos informations, des négociations sont très avancées pour faire venir de nouveaux lamantins. Peut-être même des lamantins qui seraient "directement relâchables", contrairement à Kai. C’est sur le profil des animaux qu’il faut ainsi se réorienter. Relâcher directement les lamantins permettrait de rester dans les clous pour les financements déjà alloués. Sinon le temps de faire se reproduire les animaux en captivité, la date butoir aurait toutes les chances d’être dépassée.

Et Kai ?

Un groupe d’expert se réunit donc en ce sens depuis lundi, avec la présence de deux membres du gouvernement mexicain venus visiter les installations de Blachon. Nous en saurons plus dans la journée sur ce qui s’est dit lors de cette rencontre, cruciale pour le projet. Concernant Kai, l’ unique lamantin actuellement en Guadeloupe, son avenir dans l’archipel était incertain. Devrait-il rester ou partir? L'animal se portant mieux et le projet global se poursuivant, la question semble ne plus se poser pour l’instant.