L’eau est potable dans le sud Basse-Terre rassure l’ARS

Par 07/11/2017 - 18:07 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:17

L’Agence Régionale de Santé a réagi ce mardi soir suite à un communiqué d’une organisation syndicale circulant sur les réseaux sociaux. La CGTG dénonce une eau impropre à la consommation dans le Sud Basse-Terre. L’agence tient à rassurer la population : les dernières analyses confirment que l’eau est bien potable.

    L’eau est potable dans le sud Basse-Terre rassure l’ARS

L’information a pris de l’ampleur ces dernières heures et elle est partagée via l’ensemble des réseaux sociaux en Guadeloupe et notamment WhatsApp. Selon un communiqué de presse, la CGTG déplore une eau contaminée par de la "matière fécale" dans la région du Sud Basse-Terre. Il n’en fallait pas plus pour enflammer les réseaux et faire naître la suspicion dans l’esprit de la population.

La CGTG  parle « de matières fécales (caca) »

Le communiqué de presse de la Confédération Générale du Travail de Guadeloupe date du 31 octobre dernier. Son objet : "Contamination de l’eau dans la région de Basse-Terre." Pas de place au doute avec un tel énoncé. L’organisation syndicale dit avoir appris « par voie de presse que l’eau dans la région de Basse-Terre n’est pas potable. Elle contient de la matière fécale (caca ). Etant contaminée, l’eau est impropre à la consommation. » De plus, le syndicat s’indigne que cela ne crée aucune réaction de qui-que-ce-soit dans le département, en désignant en premier les « responsables » du pays.

L’eau est contrôlée

L’Agence Régionale de Santé de Guadeloupe et les Îles du Nord a décidé mardi après-midi de réagir et de rassurer avant toute chose la population sur la qualité de l’eau : « Les dernières analyses du réseau d’eau potable réalisées par l’ARS le 30 octobre 2017 confirment le caractère potable de l’eau sur la commune de Basse-Terre. Il en est de même sur le reste de la Guadeloupe. » L’Agence a tenu aussi à rappeler son rôle dans le contrôle et la communication de la qualité de l’eau en Guadeloupe. « Des prélèvements sont réalisés aux captages d’eau, dans les usines de potabilisation et aux robinets de consommateurs, l’exploitant réalisant pour sa part un autocontrôle » précise-t-elle. « Les fréquences des contrôles de l’ARS sont définies par la réglementation, en général d’une fois par mois, et conduisent l’ARS à réaliser environ 1500 prélèvements par an sur la Guadeloupe et les Iles du Nord » ajoute-t-elle. Enfin, l’ARS déplore que l’organisation syndicale ne donne pas plus d’information sur ses affirmations et notamment l’origine de la contamination.