Les autorités mettent en garde contre le relâchement face au Covid-19

Par 28/07/2020 - 07:36 • Mis à jour le 28/07/2020 - 09:55

Suite à la découverte d'un cluster lié à des rassemblements festifs en Guadeloupe, les autorités ont tenu à rappeler les règles en vigueur. Les contrevenants, qu'ils soient organisateurs ou participants, s'exposent à des amendes.

    Les autorités mettent en garde contre le relâchement face au Covid-19

Après l'annonce ce lundi de la découverte d'un cluster en Guadeloupe lié à des rassemblements festifs, les autorités ont tenu à faire un rappel des règles en vigueur. 6 personnes ont en effet été testés positives au covid-19 après avoir participé à une fête.Le cluster a été repéré après qu'une personne ayant séjourné sur l'île de Saint-Martin entre le 7 et le 12 juillet pour festoyer avec des amis, ait été testée positive.

Dans un communiqué publié conjointement avec l'Agence Régionale de Santé ce lundi, la préfecture rappelle que les débits de boissons ne se conformant pas aux lois et règlements en vigueur peuvent faire l’objet d’une mesure de fermeture administrative et s'exposent à des sanctions pénales. Les autorités expliquent que les restaurants et débits de boissons sont autorisés à rouvrir avec des règles spécifiques comportant l’accueil du public dans le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale.

Des règles spécifiques toujours en vigueur 

Depuis la réouverture des établissements, ceux-ci sont en effet tenus de respecter des règles strictes : les personnes accueillies ont une place assise ; une même table ne peut regrouper que des personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble, dans la limite de dix personnes ; une distance minimale d’un mètre doit être garantie entre les tables occupées par chaque personne ou groupe de personnes , sauf si une paroi fixe ou amovible assure une séparation physique.

Par ailleurs, au sein des établissements, le personnel doit porter un masque ainsi que les clients adultes et les enfants âgés de plus de 11 ans lors de leurs déplacements au sein de l’établissement. En cas de non-respect de ces mesures sanitaires, le gérant s’expose à une amende de 135 € par client et par employé non-porteur d’un masque . Cette amende peut être majorée en cas de récidive. Depuis la sortie du confinement et la reprise progressive des activités, les discothèques (établissements de type P) n'ont pas été autorisées à rouvrir. Les gérants qui ouvriraient des activités de danse en dépit de cette interdiction, s’exposent à une amende de 135 € par client, à une fermeture administrative temporaire ou définitive, ainsi qu’à des poursuites judiciaires pouvant aboutir à une peine maximum d'un an de prison et de 15 000 € d'amende pour mise en danger d'autrui. Les clients sont eux-aussi susceptibles d’être verbalisés par une amende de 135 €.

La lutte contre l'épidémie de coronavirus passe par une action collective à l'échelle de chaque citoyen.Ce lundi, la Préfecture a rappelé que les rassemblements extérieurs, réunions ou activités de plus de 10 personnes, dans un lieu public, sont soumis à une obligation de déclaration préalable auprès de la préfecture par le biais d'un formulaire disponible sur le site de la Préfecture www. guadeloupe.gouv.fr.

Néanmoins cette obligation de déclaration préalable ne concerne pas les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel tels que des réunions de travail ou des séminaires d’entreprise. En outre, les transports de voyageurs, les ERP autorisés à rouvrir, les cérémonies funéraires et les visites guidées par un professionnel habilité ne sont également pas concernés par cette obligation de déclaration préalable.

"Les forces de l'ordre seront pleinement mobilisées"

Compte tenu de la situation sanitaire, ces rassemblements, réunions ou activités peuvent à tout moment être interdits par le préfet notamment si les mesures d’hygiène et de distanciation sociale présentées par l’organisateur sont jugées insuffisantes. Les manifestations festives, ouvertes au public, d’accès payant ou gratuit sont tenues de respecter les mêmes obligations et les organisateurs et participants s'exposent donc aux mêmes sanctions. La Préfecture rappelle par ailleurs que ces soirées sont toujours tenues de respecter les obligations habituelles.

Selon la Préfecture, tout sera mis en œuvre pour s'assurer du respect des mesures sanitaires mises en place depuis la sortie du confinement. « Les forces de l’ordre seront ainsi pleinement mobilisées, aux côtés des maires et de leurs polices municipales, pour contrôler la bonne application de ces mesures, essentielles pour la sauvegarde de la santé de nos concitoyens » précise la Préfecture.

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