Logement social : l'évolution du parc guadeloupéen est la plus faible des DROM

Par 30/11/2020 - 13:44

Au 1er janvier 2020, la Guadeloupe compte 37 208 logements sociaux, soit une progression de 0,6 % sur un an. L'évolution du parc guadeloupéen est la plus faible des Départements et régions d’outre-mer.

    Logement social : l'évolution du parc guadeloupéen est la plus faible des DROM

Au 1er janvier 2020, le parc locatif social national compte un peu plus de 5 millions de logements. Une statistique en progression de 1,3 % sur un an soit 63 800 logements supplémentaires. Sur la même période, la Guadeloupe compte elle, 37 208 logements sociaux.

Selon la synthèse faite par le Service de la donnée et des études statistiques du ministère de la Transition écologique et relayée à l’échelle de l’archipel par les services de la DEAL Guadeloupe, cette faible évolution reflète un défaut de stratégie foncière sur le territoire, et une baisse de la démographie.

Une donnée qui a son importance quant on sait qu'en Guadeloupe, le logement social représente plus d’une résidence principale sur cinq. Les logements collectifs constituent la grande majorité du parc social guadeloupéen avec un parc social beaucoup plus récent qu’au niveau national. En effet l’ancienneté moyenne du parc est de 20,8 ans, contre 38,8 ans sur l’ensemble de la France.

Au 1er janvier 2020, le loyer mensuel moyen dans le parc locatif s’élève quant à lui à 6,15 €/m². Hors Mayotte, la Guadeloupe est la troisième région ayant les loyers dans le parc social les plus élevés, après l’Île-de-France (6,84 €/m²) et la Guyane (6,28€/m²).

La Guadeloupe se " distingue " à l'échelle nationale

Selon cette enquête, la Guadeloupe se singularise par un taux de vacance de 5,6 %, parmi les plus élevés de France, lié à l’état de dégradation du bâti, en particulier dans l'agglomération pointoise ou à sa localisation. La vacance de plus de trois mois, dite « structurelle », est aussi importante. Elle atteint 4,3 % et place la Guadeloupe en première position de toutes les régions de France. L’enjeu de la réhabilitation du parc, tout en maîtrisant les loyers, est primordial dans les années à venir, précise l'enquête.

Autre indicateur à prendre en compte, le taux de mobilité. En Guadeloupe, il s’établit à 5,8 %, parmi les plus bas France Hexagonale et Départements et Régions d'Outre-Mer confondus.