Nicolas Thomas devrait repartir vendredi

Par 05/11/2014 - 18:27 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:43

Le skipper de Guadeloupe Grand Large est arrivé ce mercredi matin à 4 heures (heure locale) à la Corogne en Espagne.

    Nicolas Thomas devrait repartir vendredi
Le skipper de Guadeloupe Grand Large est arrivé ce mercredi matin à 4 heures (heure locale) à la Corogne en Espagne. Victime d'une avarie de safran et des voiles déchirées, Nicolas Thomas ne pouvait faire autrement, en dépit d'un bon début de parcours qui l'avait mené à la 8è place du classement des classes 40, que de s'arrêter pour réparer. Sur le site [->http://www.guadeloupegrandlarge.com/], on peut lire que {"l’équipe espère réparer au mieux le monocoque et voir repartir Nicolas vers la Guadeloupe vendredi après le passage du troisième front prévu jeudi".} {{Les premiers mots de déception}} Nicolas Thomas lui est revenu sur son bon début de course et a fait part de sa déception : {« Je suis très déçu. J’avais fait un bon début de parcours malgré un petit souci d’enrouleur au large de Perros-Guirec qui m’avait fait perdre quelques places. J’étais revenu dans le match au passage de Ouessant et ai continué d’accélérer dans le Golfe de Gascogne, mon moral était au beau fixe. J’ai sans doute manqué d’expérience à ce moment là et aurais du lever un peu le pied. Pourtant à bord tout semblait bien aller, j’étais sous 1 ris solent et n’étais plus qu’à une dizaine de milles de Thibaut Vauchel. Puis il y a eu un bruit sec, le safran bâbord s’est relevé et là c’est la catastrophe. Le bateau devient incontrôlable, tout s’enchaine mal et le moral en prend un sacré coup. Physiquement, c’était impossible de monter au mât décrocher le solent, les conditions météorologiques et l’état de la mer compliquaient toute ascension. En concertation avec la direction de course et Jeanne Grégoire, nous avons pris la décision de faire route vers La Corogne pour réparer au calme et à l’abri. J’ai donc fait cap vers l’Espagne et pu me reposer quelques heures. C’est décevant mais la course au large est un sport mécanique et d’autres de mes concurrents ont aussi eu pas mal de casse ou de problème matériel. Je suis contrarié car j’étais capable de faire quelque chose de bien avec le bateau et avais fait jusque là de bon choix de route. Beaucoup de monde m’attend en Guadeloupe, je ne peux les décevoir et dès que possible et en toute sécurité, je reprendrai la mer. Je ne cherche plus la performance mais tacherai de bien naviguer. »}