Un élevage de poissons sur les toits de Lauricisque

Par 12/03/2019 - 11:31 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:56

L'association Gwayda a remporté ce lundi soir, le premier prix régional de la 9ème édition des trophées des associations de la Fondation Groupe EDF. L’association a dans l’idée de produire un élevage de rougets créoles, de nombreux types de salades et plantes aromatiques poussant hors-sol sur les toits d'un HLM de Lauricisque.

    Un élevage de poissons sur les toits de Lauricisque

L'association Gwayda a remporté ce lundi soir, le premier prix régional de la 9ème édition des trophées des associations de la Fondation Groupe EDF.

Gwayda a été récompensée pour son projet « Jardin des toits » basé sur l'aquaponie en milieu urbain dans le quartier de Lauricisque. A l’instar des jardins qui fleurissent sur les toits des métropoles du monde entier, ils proposent de développer une culture bio à Pointe-à-Pitre. Le quartier situé en zone prioritaire de Lauricisque a été choisi.

Un immeuble HLM devrait ainsi voir se développer sur son toit du jardinage aérien et de la pisciculture urbaine.

 

Des poissons sur le toit.

 

L’association a dans l’idée de produire un élevage de rougets créoles, de nombreux types de salades et plantes aromatiques poussant hors-sol et nourris par les déjections de ces poissons qui, eux même, seront nourris aux aliments bio. Les racines des plantes vont baigner dans l'eau de l'élevage, apportant ainsi nutriments en permanence et rendements plus élevés.

Selon l’association Gwayda, peu de moyens ou de compétences sont disponibles à l’heure actuelle pour produire ses légumes ou poissons sainement en Guadeloupe. C’est pourquoi ils proposent à travers ce projet de sensibiliser la population à une meilleure alimentation.

 

Améliorer les relations entre les résidents du quartier.

 

Par ailleurs, l’association a pour ambition de développer les relations entre résidents de ce quartier prioritaire autour de ce jardin.

Ils veulent permettre aux jeunes issus de ces quartiers de sortir de l’oisiveté et découvrir des pratiques innovantes qui permettront peut-être à terme de sortir de la dépendance alimentaire du département.