Une jeune chercheuse lauréate de la bourse L’Oréal

Par 02/10/2020 - 17:50 • Mis à jour le 21/10/2020 - 10:11

Prestigieuse récompense pour Aurelie Boisnoir qui obtient la bourse L’Oréal. Cette martiniquaise voyageuse dont la thèse a été réalisée et soutenue à l’université de la Guadeloupe en Biologie marine, fait partie des 35 lauréates du Prix France 2020 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

    Une jeune chercheuse lauréate de la bourse L’Oréal

RCI Guadeloupe avait rencontré Aurélie Boisnoir à l’époque de sa soutenance de thèse, en 2018, sur le campus de Fouillol. 2 ans plus tard, en poste à l’Ifremer en Martinique, Aurélie Boisnoir savoure cette « reconnaissance » de son travail et du projet sur lequel elle travaille actuellement. Elle revient sur son parcours qui l’a menée de la Martinique aux Etats-Unis en passant par la Guadeloupe.

« L’aventure a été longue », sourit la jeune femme de 30 ans, qui a su tirer de certains « échecs cuisants » des leçons pour la suite de son parcours. Par exemple, cette première année de médecine dont elle aura « tiré des méthodes de travail ». Non admise au concours, c’est en Biologie Environnement et Sciences de la Terre que se réoriente Aurélie Boisnoir, en Guadeloupe, sur le campus de Fouillol.

Après un passage à l’Université Pierre et Marie-Curie, où elle se spécialise en Biologie marine, elle a ensuite « la chance de pouvoir faire un doctorat, encadrée pendant trois ans par le docteur Pierre-Yves Pascal, enseignant chercheur à l’Université des Antilles, et Rodolphe Lemée qui dépend de la station de Villefranche-sur-Mer ». La thèse d’Aurélie Boisnoir l’amène donc à effectuer des voyages entre la Guadeloupe et l’hexagone, jusqu’à l’obtention du fameux sésame et un nouveau départ, cette fois en Caroline du Nord, aux Etats Unis « pour se perfectionner.»

De retour sur sa terre natale martiniquaise, en poste à l’Ifremer, Aurélie Boisnoir vient ainsi de décrocher la prestigieuse bourse L’Oréal . 35 jeunes chercheuses sont distinguées parmi près de 700 candidates : « ce prix permet de mettre en lumière le fabuleux domaine de la Biologie Marine » et lui permettra de mener « de nouvelles recherches avec des collaborations américaines et l’Ifremer », toujours sur les micro-algues toxiques qui étaient au cœur de sa thèse, en 2018.

La Bourse L’Oréal avait déjà mis la Guadeloupe à l’honneur en 2019, en récompensant Liza Hery, originaire de Terre-de-Haut (Les Saintes).

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