[VIDEO 2/5] Victimes de la route, ils témoignent de leur long combat (Laura)

Depuis le début de l’année, entre le 1er janvier et le 30 juin, les autorités déplorent 25 tués sur les routes de Guadeloupe. Un bilan en hausse de 9% par rapport à 2022. À la veille des grandes vacances, les forces de l’ordre affichent leur inquiétude et appellent à la prudence.

Les causes d’accidents sont souvent communes : l’alcool, la vitesse, des défauts techniques mais aussi le phénomène des téléphones au volant, qui malgré les campagnes de prévention et de répression ne font pas fléchir les comportements. 

Cette année, pour sensibiliser à la sécurité routière et aux conséquences des accidents de la route, la Préfecture de Guadeloupe, la Délégation Sécurité routière 971, le cabinet d’avocats Charles-Henri Coppet et le CHU de la Guadeloupe ont pensé et imaginé une campagne pour donner « La parole aux victimes ».

Et faire prendre conscience des conséquences graves pour celles et ceux que l’on entend rarement mais qui doivent désormais faire face à des séquelles à vie.

« Il y a une vie après l'accident »

Laura a été amputée de sa jambe gauche lorsqu'elle avait 17 ans, suite à un accident de la route. Elle était passagère d'un scooter quand une voiture l'a fauchée. Le conducteur était en tort...

Je me rappelle juste d’un trou noir et du bruit d’un choc frontal. Quand je me suis réveillée, j’étais au sol. J’ai pu rapidement appeler les secours avec la personne avec qui j’étais. C’était assez terrifiant car on ne savait pas s’ils allaient arriver à temps. La personne qui m’a percutée, qui aurait dû être la première présente, a pris la fuite… 

Elle raconte, avec courage, sa vie après l’accident.