Yohann Equinoxe, un an déjà

Par 13/09/2017 - 00:00 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:37

Il y a un an jour pour jour, la Guadeloupe était sous le choc. Un adolescent de 15 ans, Yohann Equinoxe était tué à la sortie des cours du LPO de Baimbridge. 12 mois plus tard, personne n'a oublié, surtout pas la communauté scolaire de l'établissement qui a décidé ce mercredi de se souvenir.

    Yohann Equinoxe, un an déjà

Il y a un an jour pour jour, la Guadeloupe était sous le choc. Un adolescent de 15 ans, Yohann Equinoxe était tué à la sortie des cours du LPO de Baimbridge. 12 mois plus tard, personne n'a oublié, surtout pas la communauté scolaire de l'établissement qui a décidé ce mercredi de se souvenir.

Et l'émotion risque d'être immense pour tous ceux qui ont côtoyé celui qui aurait eu 16 ans aujourd'hui. Discours, témoignages vont se succéder. La famille de Yohann sera présente pour dire une nouvelle fois "plus jamais ça".

Le programme (à partir de 10h)

  • Discours du chef d’établissement, discours du Proviseur du LGT, discours commun des CVL

  • Témoignages de la famille de Yohann (sous réserve), témoignages des amis de Yohann.

  • Retour en classe de tous les élèves sauf les 1ères de la  classe de Yohann

    • Discussion libre dans les classes : thème «  comment vivre ensemble malgré les différences »

    • Départ avec la classe de Yoann, de la famille, des CVL et des chefs d’établissement vers le lieu du drame.

    • Dépôt des gerbes.

  • Retour au lycée : départ des CVL et des chefs d’établissement

 

Le rappel des faits

Yohann Equinox a été tué de plusieurs coups de couteau, ce mardi 13 septembre 2016 dans le quartier de Lacroix aux Abymes. Le drame s'est joué tout près de son lycée Chevalier de Saint-Georges. Une simple dispute qui tourne mal pour le vol d'un téléphone portable. Plusieurs coups sont portés, des échanges violents dont deux mortels selon le Procureur de la République de Pointe à Pitre. Rapidement le meurtrier présumé du lycéen est identifié. Quelques jours plus tard, le samedi, ce mineur de 15 ans est  incarcéré à Fond-Sarrail avant d'être transféré à la prison de Ducos en Martinique. Il avait fait l’objet de menaces de la part de ses codétenus. 

Emotion

Une vague d'émotion, de colère, d'incompréhension s'était emparée de la Guadeloupe en ce mois de rentrée. Des jeunes du quartier de Lacroix avait organisé une grande marche, le collectif "Lacroix City" avait de son côté initié les "Rendez-vous de la jeunesse". Le ministre de l'intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve s'était même rendu en Guadeloupe, rencontrer en privée la famille de la jeune victime. Un an après l'établissement se souvient.