« La Guadeloupe est un diamant du handball mondial » (Philippe Bana)
Depuis trois jours (14 au 16 janvier), Philippe Bana, le président de la fédération française de handball est en visite en Guadeloupe, en compagnie de l’entraineur national Éric Baradat, et Francis Malinur, le référent de l’IHF Trophy.
Le président de la fédération française de handball Philippe Bana termine, aujourd’hui, une visite de trois jours en Guadeloupe, en compagnie de l’entraineur national Éric Baradat, et Francis Malinur, le référent de l’IHF trophy.
Le chef de la Fédération a multiplié les rencontres, commençant par les présidents de clubs, les partenaires scolaires et le conseil d’administration de la LGHB (Ligue Guadeloupéenne de HandBall).
Tout au long de ses échanges, Philippe Bana s’est attaché à discuter des différents projets en cours et à venir en Guadeloupe, pour faire « fructifier le handball guadeloupéen »
Invité de la grande équipe de RCI dimanche soir, il répète à l'envi que la Guadeloupe est une terre de champions. Selon lui, le plus grand nombre de pépites viennent d'ici.
La Guadeloupe est un diamant du handball français mais aussi du handball mondial. C’est à cet endroit-là que, pendant une vingtaine d’années, on a vu se succéder des joueurs et des joueuses exceptionnels. Et, puis, on a deux championnes du monde au mois de décembre. C’est le meilleur endroit de la planète handball
Pour le président de la fédération française, la Guadeloupe est, tout simplement, une usine à champions.
« L'Outre-Mer est une énorme richesse du handball français »
Plus largement, il estime que « L’Outre-Mer en général est une énorme richesse du handball français »
Il y a 5 – 6 ans, on était ici, avec Méline Nocandy, Orlane Kanor et leurs familles et on se disait que, peut-être, elles devraient aller s’entraîner au Centre d’Entraînement et 5 ans après, elles sont championnes du monde ! Il y a là quelque chose d’exceptionnel
Hier, le président a poursuivi sa visite et rencontré les présidents des collectivités, département et région avant de rendre visite aux jeunes des pôles espoirs et Excellence.
Philippe Bana a détaillé ses propositions pour les jeunes et les communes.
On doit être là pour accompagner les athlètes guadeloupéens du petit club vers le grand club, les amener vers le Pôle Espoir, vers le Centre d’Entraînement, vers le centre de formation du club professionnel, vers la champion’s league, vers l’équipe de France juniors : toute cette escalade jusqu’à 80 matches par an. Aujourd’hui, on a dit aux clubs qu’on est capables de livrer des petites surfaces car on sait qu’il y a des problèmes d’infrastructures. On a déjà livré des structures de hand à 4 pour fabriquer des terrains. On est capables de faire de la formation, on met des cadres d’Etat à disposition de la ligue régionale. On investit dans le matériel, dans le développement
Sur place en Guadeloupe, il se félicite d’avoir rencontré « des politiques de très haut niveau » au conseil départemental ou au conseil régional et de la qualité des échanges.
On a vraiment montré qu’on était là pour conventionner dans le temps, travailler main dans la main avec ces collectivités, avec la Ligue, avec les acteurs éducatifs. Il y a là un diamant dans le monde du handball, on le fait fructifier ensemble, en travaillant sur la formation cadres, sur les installations sportives, etc…
Ce mardi, Philippe Bana achève sa visite par une rencontre avec la DRAJES (Délégation régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports) et une rencontre avec le CREPS (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive Antilles-Guyane).
