Herbe à pic : le Dr Henry Joseph dit tout

Par 26/02/2021 - 12:55

Ce vendredi matin, le Laboratoire Phytobokaz a tenu une visioconférence sur la plateforme Zoom et en direct sur leur page Facebook. L’occasion pour le Dr Henry Joseph d’apporter plus d’explications sur la découverte réalisée par le laboratoire. Depuis qu’ils ont annoncé être en mesure de démontrer les pouvoirs bloquants de l’herbe à pic sur la réplication des virus à ARN, les questions se multiplient. Ce vendredi matin, ils étaient près d’un millier connectés sur les réseaux sociaux du Laboratoire, pour obtenir des réponses.

    Herbe à pic : le Dr Henry Joseph dit tout

Plusieurs centaines de personnes étaient connectées ce vendredi matin à 9h pour suivre l’intervention en direct du Dr Henry Joseph. Des internautes Guadeloupéens mais aussi venus de la Martinique, d’autres pays de la Caraïbe, d’Europe ou encore d’Afrique. Le président de Région, Ary Chalus lui-même, a participé à cette conférence et a réaffirmé son soutien aux travaux menés par le Dr Henry Joseph.

Chalus

 

Le pharmacien, docteur en pharmacognosie, est revenu sur l’histoire de cette discipline longtemps pratiquée dans la clandestinité par les esclaves en Guadeloupe. Il a parlé de son parcours personnel et de la création de son laboratoire avec le professeur de chimie Pr Paul Bourgeois.

Mais l’évènement devait surtout permettre au Dr Henry Joseph de répondre aux nombreuses questions que certains se posent au sujet de sa découverte. Il a expliqué le cheminement de réplication d’un virus de type ARN comme la grippe, la dengue ou les coronavirus et comment le procédé découvert par le Dr Damien Bissessar intervient dans cette réplication.

Le Dr Henry Joseph dit avoir été approché par plusieurs laboratoires français et étrangers depuis l’annonce de leur découverte pour discuter de l’utilisation de l’herbe à pic. Le laboratoire utilise en effet déjà les propriétés de l'herbe à pic dans son complément alimentaire pour l'équilibre des défenses naturelles Virapic

Aux inquiétudes nombreuses face à cette découverte, il répond qu’il y a un grand potentiel dans l’archipel.

«On n’est pas exceptionnels , des inhibiteurs de la DHODH existent dans d’autres plantes pas uniquement l’herbe à pic »précise le Dr Henri Joseph. « Mais il faut se pencher sur le pouvoir des plantes au lieu de se concentrer sur la pétrochimie ».

Des terres en friche en Guadeloupe pourraient ainsi être utilisées pour le développement de ces cultures selon lui. A ceux qui ont proposé de lui faire parvenir de l’argent par le biais d’une cagnotte, il décline l'offre et conseille plutôt de consommer local afin d'aider de cette manière la production, les entreprises de l’archipel et tous ceux qui souhaitent développer leur territoire.

Le Dr Henry Joseph qui a rappelé qu’il souhaitait avant tout « améliorer la vie des gens et non pas les milliards ».

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