La SEMAG épinglée pour sa gestion dans un rapport

Par 12/02/2021 - 10:19 • Mis à jour le 12/02/2021 - 10:21

La SEMAG épinglée dans un rapport de l’ANCOLS, l’agence nationale de contrôle du logement sociale. La gestion de la société d’économie mixte d’aménagement de la Guadeloupe a été passée au crible pour la période2014 à 2018. Il en ressort de nombreuses irrégularités. La direction générale se défend et le conseil d’administration, président par le conseiller départemental Rozan Rauzduel réagit.

    La SEMAG épinglée pour sa gestion dans un rapport

Un rapport qui met le feu aux poudres, long de 68 pages. Tout y est passé en revue et le moins que l’on puisse dire c’est que les contrôleurs de l’ANCOLS ont trouvé à redire. D’abord que la stratégie de développement apparait insuffisamment réfléchie, que la SEMAG est handicapée par l‘absence d'un véritable contrôle interne.

Plus inquiétant certains conventions réglementées n’ont pas été autorisées préalablement par le conseil d’administration, de multiples infractions aux règles de la commande publique ont été décelées et parce que ce n’est pas fini la situation du directeur général révèle des anomalies et des irrégularités concernant notamment des billets d’avions pour lui et sa famille.

La SEMAG dont l’actionnaire majoritaire est le conseil départemental de la Guadeloupe, est vous le savez en charge de l’aménagement de l'île et la résorption de l’habitat insalubre, va donc devoir selon ce rapport mettre en place un pilotage et un suivi renforcé de la situation financière.

Dans un communiqué Le président du conseil d’administration Rozan Rauzduel et l’ancienne présidente Josette Borel Licnertin. Dès les premiers échanges avec les contrôleurs entre octobre 2018 et mars 2019, le conseil d’administration a immédiatement pris en compte l’ensemble des observations et a engagé la SEMAG dans un plan d’actions visant à améliorer la gestion du parc locatif, ainsi que les ratios financiers. Ce plan d’actions porte déjà ses premiers fruits au regard de la situation actuelle de la société. Une ligne défendue également par Laurent Boussin, le directeur général qui a envoyé un courrier à ses équipes pour leur expliquer la situation :