Lait infantile contaminé : un enfant d'un an victime d'une salmonellose

Par 26/12/2017 - 12:52 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:08

Un bébé d’un an vivant en Guadeloupe victime d’une salmonellose. Il avait consommé du lait Picot Riz 2ème âge.

    Lait infantile contaminé : un enfant d'un an victime d'une salmonellose

Le petit Raphaël a passé les fêtes de Noël à l’hôpital avec ses parents. Initialement traité depuis 15 jours pour une gastro-entérite, l’analyse de ses selles a finalement révélé qu’il s’agit bien d’une contamination provoquée par la présence de salmonelle dans son lait Picot Riz 2ème âge.

 

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Le bébé a quitté le CHU ce lundi et il commence à reprendre des forces, mais la mère du petit Raphaël ne décolère pas. Elle s’est confiée à Thierry Fundéré :

 

 

La mère du petit Raphaël n’entend pas en rester là et envisage désormais de porter plainte. Elle ne sera pas la première puisque le père d’une fille de trois mois l'a devancé il y a une dizaine de jours "pour en savoir plus sur les défaillances et les responsabilités de Lactalis et de son pharmacien".

 

 

Enquête ouverte

Le pôle santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire préliminaire sur la contamination par des salmonelles de laits infantiles produits dans cette usine de Lactalis en Mayenne. Il faut dire que cette affaire prend de l’ampleur jour après jour. Du coup, une investigation épidémiologique est menée par l'autorité de surveillance Santé publique France pour tenter de faire la lumière. Au 20 décembre, 35 nourrissons présentant une salmonellose ont été détectés.

Depuis 32 familles ont été interrogées et il s’avère, peut-on lire sur le site www.sanstepubliquefrance.fr que 31 nourrissons ont consommé, dans les 3 jours précédant la date de début de leurs symptômes, des laits de marque : Pepti Junior de Picot, Milumel Bio 1 sans huile de palme, Picot Riz, Picot SL et Picot anti-colique. 

Que faire ?

Un numéro vert a été mis à disposition des parents le 0800 120 120. D'autre part vous pouvez vous rendre sur le sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé (http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/contamination-a-salmonella-agona-de-jeunes-enfants-extension-des-mesures-de). Ces recommandations ont également été transmises aux médecins généralistes, pédiatres, sages-femmes et pharmaciens.