Braquage mortel aux Assises : deuxième jour de procès

Par 17/09/2021 - 09:34

Une affaire de vol avec violences ayant entrainé la mort, vol avec arme est jugée depuis ce jeudi. Dans le box, Marvin Noël est suspecté d'avoir ouvert le feu sur sa victime, lors d'un braquage à Pointe-à-Pitre.

    Braquage mortel aux Assises : deuxième jour de procès

Marvin Noël sera fixé sur le sort que lui réserve la cour d'assises, ce vendredi soir. Au terme d'une seconde journée qui risque d'être tout aussi éprouvante pour les parties civiles que celle d'hier au cours de laquelle ont été entendu le directeur d'enquête, le médecin légiste, la compagne de la victime et l'accusé sur les faits.

Elles ont dû supporter, ces parties civiles, les dénégations, les contradictions et les mensonges d'un accusé qui rejette toute la responsabilité de la mort de Ronald Cachedon abattu froidement de dos, juste en dessous de la nuque, d'une cartouche de chevrotine qui l'a complètement défiguré. Tout cela, pour lui voler le contenu de sa sacoche, alors que la victime se rendait tout simplement à son travail. 

Ce 7 avril 2016, vers 4 heures du matin, Ronald CACHEDON se rendait à son travail quand il a croisé sur sa route, 2 hommes à scooter, dont Marvin NOËL qui est assis dans le box. Le second n'a jamais été retrouvé, ni identifié. L'accusé a été incapable de donner le nom de celui qui l'accompagnait cette nuit là avec un fusil à canon scié.

Les deux bandits venaient de braquer un autre homme pour lui dérober sa sacoche, ses cellulaires, papiers d'identité et argent numéraire. Cela ne leur a pas suffit. Alors que cette seconde victime leur tournait le dos, l'un de ses deux agresseurs l'a abattu froidement et lâchement. 

Puis, bien qu'agonisant dans une mare de sang, ils lui ont fait les poches à la recherche d'argent. Avant de prendre ensuite la fuite. Marvin Noël s'était ensuite réfugié à la Dominique. 

La Dominique qui l'a rejeté pour s'en débarrasser en le mettant dans un navire dans lequel avaient pris place 2 policiers de la DIPJ Antilles-Guyane qui allaient se faire un devoir de l'interpeller dès lors que le navire était entré dans les eaux françaises. Jeudi, l'accusé a nier toute responsabilité dans le crime, rejetant toutes les fautes sur l'absent. 

Sauf que des témoins, ce matin là, ont entendu et vu et leurs auditions accablent l'accusé le rendant coauteur des faits qui lui sont reprochés et le font encourir la peine maximale de la réclusion criminelle à perpétuité.

 

 

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