Maurice Komla contre les banques : décision le 13 avril prochain

Par 19/01/2021 - 18:50 • Mis à jour le 19/01/2021 - 18:55

L’audience concernant l'affaire "Komla" du nom de cet entrepreneur guadeloupéen des années 80, s'est tenue ce mardi devant le tribunal correctionnel pointois. Un énième volet qui fait suite au scandale politico-financier de la SODEG en 1981, organisme en charge de logements sociaux. Cette fois c'est l'ex chef d'entreprise du BTP qui poursuivait le Crédit Lyonnais, la Cépac et la BDAF car selon lui, ces banques l'auraient spolié et ruiné.

    Maurice Komla contre les banques : décision le 13 avril prochain

« La raison du plus fort », « le pot de terre contre le pot de fer », les parties civiles n’ont pas manqué d’enrichir leurs plaidoiries. Pour rappel, suite au gros scandale politico-financier des années 80, celui de la SODEG, Maurice Komla entrepreneur en BTP choisi pour la construction de logements sociaux, avait par la suite eu des démêlés judiciaires. L’affaire portait sur plus d’une centaine de millions de francs à l’époque.

Par cette citation directe de trois banques, l'ancien chef d’entreprise comptait contrattaquer parlant de manœuvres frauduleuses, de convention occulte, de transaction irrégulièrement homologuée et d'escroquerie. Des faux intellectuels visant à tromper la Justice selon lui. Lui justement a tout perdu depuis, d’où cette procédure engagée. Maurice Komla, le plaignant qui poursuit 20 ans après, les banques et administrateurs judiciaires veut laver son honneur :  

Pour l'avocat du plaignant, Maître Claude Deboosère-Lepidi venu de Paris, il y eu des faux et des manœuvres couvertes par l'Etat : 

Pour la défense, au-delà de la prescription, les accusations ne sont pas fondées, l’homologation de la dite transaction aurait été émise par lui-même et non pas par les personnes morales qu’il considère comme étant responsables de sa faillite. L’homme se victimiserait en accusant tout le monde. Pour ces avocats, il n’y a eu aucune fraude, ils ont rappelé les antécédents du plaignant qui tente par tous moyens d’obtenir dédommagement. Une procédure abusive, pour laquelle eux même compte obtenir réparation désormais. Le ministère public s’est rapporté à la décision des juges, vu qu’il s’agit d’un litige entre parties. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 13 avril 2021.

Parmi les prévenus autres que les banques, cités à comparaitre, les administrateurs judiciaires de l'époque. Pour Maître Louis-Raphaël Morton avocat du cabinet Dumoulin, tout ceci n'est que du vent :