Un conjoint violent brise les jambes et bras de sa compagne
C'est une sordide affaire de violences conjugales qui était jugée ce mardi après-midi devant le Tribunal Judiciaire de Basse-Terre. Il ne supportait pas d'être trompé alors que lui-même trompait sa compagne. Il lui a cassé les deux jambes et 1 bras et pourrait être à l'origine des blessures relevées sur le bébé de 9 mois du couple. Il dort désormais en prison.
Cette jeune mère de famille de 20 ans n'est pas prête d'oublier le cauchemar qu'elle a vécu la nuit du réveillon, à son domicile de Basse-Terre.
Elle s'est vue briser, par son compagnon, un agent de sécurité âgé de 26 ans, les deux jambes et un des deux bras pour avoir reçu un message affectueux à 0H30, le soir de Noël. Il ne supportait pas ce que lui-même lui faisait. Le tromper. Il s'est alors saisit d'un baton et a frapper celle avec laquelle il avait un bébé de 9 mois qu'il n'a pas eu le courage de reconnaître.
Ce n'est que dans l'après-midi, après avoir laissé la malheureuse souffrir le martyr pendant plusieurs heures, qu'un autre couple, les connaissant, informé des faits s'est présenté au domicile de la victime pour lui venir en aide et lui porter secours en la conduisant à l'hôpital. Quant au bébé, consulté, il a été détecté chez lui des actes de violences qui ont entrainé également une ou plusieurs fractures.
Jugé hier, le prévenu a été condamné à la peine de 5 années d'emprisonnement dont 1 an assorti d'un sursis probatoire pendant 24 mois. Son maintien en détention a été confirmé. Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisqu'en septembre 2017, ce couple avait déjà eu affaire à la police et à la justice puisque leur 1er bébé était décédé suite à des coups qui s'étaient avérés mortels. Sauf que le juge de l'instruction qui était sur ce dossier l'a laissé en berne.
Le Parquet de Basse-Terre a donc décidé de relancer cette affaire afin de faire toute la lumière sur ce drame. Le pôle criminel a été saisi. Une information judiciaire va être ouverte et un nouveau juge d' instruction nommé pour des poursuites de coups mortels sur mineure de moins de 15 ans. Celui qui dort désormais en prison et à qui il a été précisé un certain nombre d'interdictions et l'obligation d'indemniser la victime n'a peut-être pas fini d'être inquiété et pourrait avoir des comptes à rendre, cette fois, devant la cour d'assises si des éléments nouveaux parvenaient à conclure à une éventuelle participation et responsabilité dans le décès du bébé.
