Face à l'épidémie, le retour massif du télétravail
En Martinique, comme ailleurs, le télétravail est obligatoire dans la mesure du possible. Les entreprises s'adaptent comme elles peuvent malgré les habitudes prises lors du premier confinement.
Depuis hier, c'est le retour du télétravail dans les entreprises. Le télétravail, obligatoire au moins 3 jour par semaine pour les postes qui le permettent. Les entreprises qui ne jouent pas le jeu il pourront être sanctionnées à hauteur de 1000 euros par salarié maximum et dans la limite de 50 000 euros.
L'objectif est freiner l'épidémie de covid qui ne cesse de s'accroître sur l'ensemble du territoire, outre-mer inclus. En Martinique, de nombreuses entreprises et collectivités jouent le jeu depuis le premier confinement.
C'est le cas de l'agence de communication Connivence située à Acajou au Lamentin. L'entreprise a dû apprendre à se réinventer.
Et ce retour du télétravail n'est pas forcément du goût chef d'entreprise. "Je suis un anti-télétravail. Quand je dis ça, c'est que je pars du principe que nous sommes une agence de communication et que nous avons besoin d'échanger. Nous sommes un peuple d'oralité. On a besoin de voir les réactions des interlocuteurs", regrette Jean-Pierre Riga, fondateur de l'agence Connivence.
"Pour moi le télétravail annule cette part d'humanité qu'on a lorsqu'on est une agence de communication", ajoute-t-il.
Néanmoins, 80% des salariés de l'entreprise seront en télétravail tous les jours durant trois semaines au moins. Pour certains, c'est d'ailleurs plus facile que pour d'autres. "Moi j'ai un espace dédié chez moi", explique Hervé Medec responsable de production. "Je peux facilement me mettre en place pour travailler et puis je n'ai pas d'enfant. Et ça, ça aide. Je suis plutôt un télétravailleur chanceux", se réjouit-il.
Le reportage de Clara Vincent :
