Non, le site du Diamond rock n’est pas abandonné

Par 10/07/2017 - 07:18 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:02

[Info RCI] 200 lits, répartis sur un hôtel 5 étoiles et une résidence hôtelière. Tel est le projet de la Semsamar sur le site de l'ancien Diamond Rock. L'hôtel détruit en 2016 aura donc bien une deuxième vie. Reste désormais à trouver un exploitant.

    Non, le site du Diamond rock n’est pas abandonné

A l’extrême pointe de la Cherry, entre la paisible baie d’O Mullane et la grande anse du Diamant, le président de la SEMSAMAR fait un tour d’horizon admiratif : le site a vraiment tous les atouts pour accueillir un complexe hôtelier. Yawo Niatji consulte les plans et savoure la vue. Un an après avoir racheté les 10 hectares de l’ancien Diamond Rock détruit en avril 2016, la société d’économie Mixte de Saint-Martin s’apprête à engager la deuxième phase de son projet hôtelier. Ce ne serait pas une première pour la SEMSAMAR. C’est déjà elle qui est aux commandes du chantier du complexe thalasso de Guadeloupe, Le Royal Key sur la presqu’ile du Moule.

Une base nautique pour accompagner le complexe

Pour ceux qui se demandaient ce qu'il adviendrait du site, le projet semble se concrétiser. Le permis de construire, déposé par l’ancienne propriétaire du site et repris par la SEMSAMAR, prévoit 200 lits, répartis sur un hotel 5 étoiles et une résidence hôtelière. Parallèlement, la mairie du Diamant planche sur un Espace d’Aménagement Touristique dans la baie d’O'Mullane avec base nautique et bassin de natation. L’objectif est de redonner à la Pointe de la Cherry le lustre qu’elle a connu dans les années 70, quand le tout premier Diamond Rock était fréquenté par une clientèle américaine fortunée.

Mais un demi-siècle plus tard, les grandes enseignes hôtelières internationales hésitent encore à revenir en Martinique. La SEMSAMAR n’a d’ailleurs pas encore signé avec celle qui exploitera le futur hôtel de la Cherry mais elle est bien décidée à ne pas laisser dormir les 10 millions d’euros qu’elle a investis dans l’achat du site l’an dernier.