Glaces : un stabilisant végétal engendre des problèmes de conformité

Par 17/06/2021 - 19:32 • Mis à jour le 18/06/2021 - 08:06

Après une première alerte au début du mois, le producteur de glaces martiniquais SN Soproglaces a reçu une deuxième alerte, qui concerne cette fois quatre de ces produits contenant un stabilisant végétal.

    Glaces : un stabilisant végétal engendre des problèmes de conformité

Quatre produits concernés par une deuxième alerte

C'est par l'un de ses fournisseurs que la Société Nouvelle Soproglaces, entreprise martiniquaise productrice de glaces, a reçu une alerte à propos d’un problème de conformité. Celle-ci concerne plusieurs lots de caroube, un stabilisant d’origine végétale utilisé dans la fabrication de certains produits de la société. La direction de l'entreprise se veut toutefois rassurante :

Dès l’alerte lancée, nos équipes ont pris leurs dispositions pour garantir la sécurité des produits. Grâce à notre dispositif de traçabilité, nous avons pu identifier les lots concernés

Si une première alerte a été donnée début juin, et a conduit à retirer de la vente de nombreux produits glacés, notamment de la marque Caresse Antillaise, ceux de la société SN Soproglaces n'étaient pas concernés.

L'entreprise indique toutefois avoir reçu hier (mercredi 16 juin) une deuxième alerte, et avoir identifié quatre produits en stock, qui ont été immédiatement bloqués :

Nos équipes sont mobilisées et des investigations et des analyses sont en cours pour mettre tout en oeuvre afin d’assurer la sécurité alimentaire de nos produits, car la santé des consommateurs est notre priorité numéro un. Si nous devions effectuer des rappels consommateur, ils seront menés conjointement avec les pouvoirs publics, dès que nous aurons terminé nos investigations

Un stabilisant végétal présent en faible dose

Pour l'heure, pas de rappel de produits fabriqués par SN Soproglaces donc. Le producteur de glaces souligne que la matière première concernée est un stabilisant incorporé dans certains produits dans des proportions très faibles et qui fait l’objet d’une dilution importante dans les produits finis, et affirme : 

Par conséquent, les quantités d’oxyde d’éthylène ayant pu se retrouver dans certaines glaces sont infimes et permettent de considérer le risque sanitaire comme étant très limité

Depuis le début de l’alerte, aucun cas d’intoxication aiguë n’a été signalé aux autorités sanitaires françaises. Néanmoins, pour garantir la sécurité des consommateurs, le principe de précaution est appliqué et toutes les dispositions seront prises le cas échéant. 

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