Le professeur Louis Jehel, président de l'association SOS Kriz, a quitté ses fonctions au CHU de Martinique

Par 21/11/2021 - 13:59 • Mis à jour le 21/11/2021 - 14:25

Le professeur Louis Jehel, ancien chef du service de psychiatrie au CHUM et président de l'association SOS Kriz, a été décoré chevalier de l'ordre national du mérite ce vendredi 19 novembre. Désormais rattaché au CHU d'Amiens, il n'en reste pas moins étroitement lié à la Martinique, notamment par le biais de l'association SOS Kriz.

    Le professeur Louis Jehel, président de l'association SOS Kriz, a quitté ses fonctions au CHU de Martinique

Le professeur Louis Jehel, ancien chef du service de psychiatrie au CHUM et président de l'association SOS Kriz, est officiellement décoré. Il a reçu vendredi soir, au ministère des Outre-mer, ses insignes de chevalier dans l'ordre national du mérite. Elles lui ont été remises par l'ancienne ministre des Outre-Mer et députée, George Pau-Langevin, aujourd'hui adjointe de la Défenseure des Droits.

Un moment d'émotion et une fierté pour le professeur Jehel qui exerce depuis septembre dernier dans le nord de l'Hexagone. Mais il est loin d'avoir coupé tout lien avec la Martinique :

Je suis maintenant sur le CHU d'Amiens en Picardie. Je suis investi autour des mêmes thématiques : sur la prévention du suicide, le psychotraumatisme, et je m'appuie aussi sur l'expérience que nous avons développé en Martinique pour préparer la création d'un service de psycho-traumatologie également au CHU d'Amiens. Mais je reste étroitement lié avec la Martinique et SOS Kriz, et je vais revenir plusieurs fois par an en Martinique pour des actions, des formations et des conférences

Car après 10 années sur l'île, le professeur y reste intimement attaché :

J'ai été très sensible et très ému par la Martinique. C'est une étape majeure dans ma vie et ça a modifié profondément mon regard sur l'humanité, sur la diversité. Pour moi, c'est une composante extrêmement forte. Avec à la fois la dimension du plaisir que j'ai eu à y vivre et en même temps de la complexité parce qu'il y a encore beaucoup de combats qu'il faut mener contre les violences, contre les représentations parfois négatives de la psychiatrie et de la santé, avec une stigmatisation qui persiste parfois

 

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