Hervé Pinto obtient gain de cause face à La Poste

Par 17/07/2017 - 16:31 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:01

Le conflit qui opposait Hervé Pinto à la Poste depuis plus d'un mois est terminé. Le postier a obtenu gain de cause et retrouvera son poste au centre de tri de Dillon. Un accord a été signé ce lundi après-midi, après le coup de force du comité de soutien à Hervé Pinto quelques heures plus tôt.

    Hervé Pinto obtient gain de cause face à La Poste

On peut parler de coup de théâtre dans l'affaire Pinto. La direction de La Poste a finalement accordé au postier tout ce qu'il réclamait depuis des semaines. Un accord a été signé cet après-midi à Fort-de-France. Hervé Pinto va pouvoir reprendre son travail au centre de tri de Dillon. En outre, la direction de la Poste promet de ne pas engager de poursuites disciplinaires à l'encontre du postier. Ces mesures ont été annoncées par le directeur régional de La Poste, Jean-Claude Manéré, après concertation avec la direction nationale.

La journée avait pourtant commencé sur un tout autre ton. Outre le blocage du centre de tri de Dillon et de la direction de la Poste Boulevard Pasteur à Fort-de-France, l'intervention du comité de soutien à Hervé Pinto ce matin, avait encore fait monter la pression. Les deux parties se sont finalement retrouvées face à face à la Poste de Place d'Armes au Lamentin. Des éclats de voix, des insultes et même une vitre brisée avaient marqué la matinée.

Vitre brisée à la direction de la Poste à Fort-de-France
Une vitre d'une salle de réunion de La Poste Place d'Armes, brisée par le comité de soutien à Hervé Pinto

L'annonce du directeur régional de La Poste a donc pris tout le monde de court. Nombreux étaient ceux qui s'attendaient à des contre-propositions. Au lieu de cela, Hervé Pinto obtient gain de cause sur toute la ligne. "Manifestement, les deux parties savaient qu'il fallait signer ce protocole, a expliqué l'avocat du postier, Maitre Dominique Monotuka mais la direction de La Poste a retardé la résolution de ce conflit." Hervé Pinto avait entamé une grève de la faim il y a 34 jours pour protester contre la décision de son employeur de l'affecter à un autre poste. Il avait d'abord occupé le bureau du directeur à Fort-de-France avant de s'installer devant le batiment, Boulevard Pasteur.