Les sinistrés de novembre 2020 sont toujours dans l'attente

Par 12/05/2021 - 09:09 • Mis à jour le 12/05/2021 - 09:10

En novembre 2020, les habitants du nord atlantique voyaient leur quotidien bouleversé par d'importants glissements de terrain. Malgré une publication rapide de l'arrêté de catastrophe naturelle

    Les sinistrés de novembre 2020 sont toujours dans l'attente

L'état de catastrophe naturelle reconnu pour les communes de Rivière-Salée et de Sainte-Marie suite aux fortes pluies qui ont eu lieu les 31 octobre et 1er novembre 2019. L'arrêté a été publié au journal officiel le 7 mai.

Un soulagement pour les sinistrés assurés qui pourront être indemnisés. Ils ont jusqu'au 18 mai inclus pour déclarer à leur assurance leurs dommages matériels directs.

L'occasion pour nous de prendre des nouvelles des sinistrés des intempéries de novembre 2020. Des fortes pluies qui avaient provoqué beaucoup plus de dégâts. Les nombreux glissements de terrain ont rendu des quartiers entiers inhabitables. Une route nationale a même était coupée durant quatre mois.

Pourtant, 6 mois après, malgré la forte mobilisation autour des sinistrés, les dossiers peinent à avancer. C'est ce qu'observe Louis-Philippe Birba, l'un des sinistrés de Sainte-Marie de novembre 2020 :

C'est une bataille de tous les jours. Il faut être attentif sinon ça ne bouge pas. Pour preuve, les services de l'Etat n'ont toujours pas ouvert l'enquête publique pour faciliter l'attribution des fonds annexes, notamment le fonds Barnier. Les sinistrés sont vraiment laissés pour compte

Un groupe de sinistré tiendra une conférence de presse  samedi après-midi (15 mai à Sainte-Marie) quelques jours avant le prochain comité de suivi doit se réunir le 19 mai prochain.

Pour l'association des sinistrés samaritains, le relogement n'est pas effectif et les études géotechniques n'ont pas démarré. "Nous n'avons aucune personne relogée", s'indigne Agnès Léry, présidente de l'association des sinistrés samaritains de novembre 2020. "Ces personnes sont dans des situations presque précaires. Des situations qui mettent en péril leurs vies, puisque ces personnes ont fait le choix de revenir chez elles", ajoute-t-elle.

Angès Léry évoque également le rapport délicat avec les assurances :

En ce qui concerne les assurances, certains membres de l'association ont eu des propositions de leur assurance. Certaines, à la marge, ont été acceptées. Pour la plupart, elles ne répondent aucunement aux engagements contractuels. Les biens sont sous-évalués, des indemnisations qui sont loin du compte quand elles sont proposées

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