L'ONU réfléchit à l'accompagnement à apporter en Haïti
L'Organisation des Nations Unis veut repenser la façon dont elle assiste le gouvernement haïtien.
De nouveaux changements se profilent dans l’accompagnement international accordé depuis quelques années en Haïti. Les Policiers internationaux déployés sur place depuis deux ans voient leur mission arriver à échéance au mois d’octobre 2019.Le Conseil de Sécurité de l’ONU réfléchit donc à un moyen de poursuivre son assistance, mais sur un autre registre.
En 2004, l’Organisation des Nations Unies a mis en place la MINUSTAH, une mission de Casques Bleus, déployée suite à l’éviction du pouvoir de Jean-Bertrand Aristide. En octobre 2017, c'est la Minujusth qui lui a succédé. Il s'agit d'une force de police d’un millier d’hommes déployés en Haïti pour une durée deux ans.
En prévision de leur départ dans huit mois, le secrétaire générale de l’ONU a fait ses recommandations au Conseil de Sécurité. Antonio Guterres propose de créer cette fois, une mission politique spéciale en Haïti.
Etablie pour une durée d’un an à compter du 16 octobre 2019, cette mission prendrait la forme d’un « petit bureau consultatif stratégique, dirigé par un Représentant spécial du Secrétaire général ». Elle aurait "pour mandat de proposer de bons offices et de conseiller le Gouvernement dans des domaines précis comme la réforme politique, les élections, la justice, le système pénitentiaire, le développement de la police, la réduction des violences de proximité ou encore les droits de l’homme".
Avant son entrée en vigueur, elle devra toutefois être d’abord approuvée par le Gouvernement Haïtien.
