Le festival d'architecture, Matjoukan, s'installe à Saint-Pierre

Par 14/10/2022 - 11:24 • Mis à jour le 14/10/2022 - 17:35

Ce week-end, des oeuvres architecturales éphémères seront visibles à Saint-Pierre dans le cadre du festival "Matjoukan".

    Le festival d'architecture, Matjoukan, s'installe à Saint-Pierre
©Sébastien thalmensy et Jannick Alibo

A l’occasion des journées nationales de l’architecture, du 14 au 16 octobre à Saint-Pierre, se tiendra la première édition du festival d’architecture Matjoukann. Il est organisé par l’ordre des architectes, la maison des architectes et le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement.

"Matjoukan, c'est un terme qui veut dire patrimoine. Il est employé par Raphaël Confiant dans sa littérature. Gilbert Pago en parle aussi. Il a été intéressant pour nous de retenir ce mot parce que c'était l'occasion d'ancrer l'identité de ce festival à travers un mot qui relève de notre identité martiniquaise", précise Jean-François Caclin, président de l'ordre des architectes de Martinique.

Ouvert et accessible à tous, le festival propose une expérience artistique et culturelle. Six installations éphémères réalisées par des architectes et des artistes d’ici et d'ailleurs investiront des espaces de Saint-Pierre (les ruines du figuier ou encore le jardin Louis Ernoult) et seront illuminées samedi soir (15 octobre 2022).

vue aérienne saint-pierre

Le thème retenu cette année est "L'éruption". "Par un hasard du calendrier, ça tombait l'année des 120 ans de la montagne Pelée", explique encore Jean-François Caclin. "C'est un petit peu facile mais il ne s'agit pas d'en faire une interprétation littérale. À travers les différentes œuvres, les Martiniquaises et les Martiniquais pourront comprendre la dimension de cette interprétation. Elles se sont déclinées autour de cette thématique mais en prenant en compte d'autres aspects", ajoute-t-il.

L’objectif est d’offrir un nouveau regard sur l’architecture pour prendre conscience du potentiel de ce qui est déjà bâti, comme des vestiges. Le message consiste à développer notre cadre de vie sur le bâti existant et se prémunir contre l’artificialisation et l’urbanisation incontrôlées.

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