Légion d’honneur : l’insigne de chevalier remis à Princess Mounia ce lundi à Paris
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
02/03/2015 - 06:41
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:39
Martinique
Nommée au grade de chevalier de la légion d’honneur dans la promotion du jour de l’an, le 1er janvier 2015, Princess Mounia va recevoir son insigne rouge des mains de Georges Pau-Langevin ce lundi soir au ministère des Outre-mer à Paris. Une distinction décernée pour son action humanitaire.
(Photos & vidéo)
Monique-Antoine Orosemane dite Mounia, native du Saint-Esprit en Martinique, est surtout connue pour avoir été mannequin-vedette de la maison de couture d’Yves Saint Laurent. Le célèbre couturier, aujourd’hui disparu, avait su rappeler l’affection qu’il portait à son égérie noire lors de la finale de la coupe du monde du football au stade de France le 12 juillet 1998.
Mounia faisait partie des 300 top-modèles invitées à défiler sur la pelouse sous la musique du boléro de Ravel pour les 40 années de carrière d’Yves Saint Laurent*. C’était juste avant le début du match qui allait faire du 11 tricolores des Henry, Thuram et les autres, des champions du monde. Deux mois après la publication au journal officiel de la République de sa promotion au grade de chevalier de la légion d’honneur (voir page 25), c’est la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin qui va lui accrocher l’insigne de la légion d’honneur, rue Oudinot à Paris. Il y a quatre ans, nommée chevalier de l’ordre national du mérite, c’était déjà la ministre de l’outre-mer de l’époque, Marie-Luce Penchard, qui lui avait remis sa médaille.
Monique-Antoine Orosemane dite Mounia, native du Saint-Esprit en Martinique, est surtout connue pour avoir été mannequin-vedette de la maison de couture d’Yves Saint Laurent. Le célèbre couturier, aujourd’hui disparu, avait su rappeler l’affection qu’il portait à son égérie noire lors de la finale de la coupe du monde du football au stade de France le 12 juillet 1998.
Mounia faisait partie des 300 top-modèles invitées à défiler sur la pelouse sous la musique du boléro de Ravel pour les 40 années de carrière d’Yves Saint Laurent*. C’était juste avant le début du match qui allait faire du 11 tricolores des Henry, Thuram et les autres, des champions du monde. Deux mois après la publication au journal officiel de la République de sa promotion au grade de chevalier de la légion d’honneur (voir page 25), c’est la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin qui va lui accrocher l’insigne de la légion d’honneur, rue Oudinot à Paris. Il y a quatre ans, nommée chevalier de l’ordre national du mérite, c’était déjà la ministre de l’outre-mer de l’époque, Marie-Luce Penchard, qui lui avait remis sa médaille.
