Monseigneur David Macaire et le professeur Pascal Saffache à l'affiche d'un cénacle sur le changement climatique

Par 20/07/2022 - 13:51

Ce mercredi soir, se tient le deuxième cénacle du 51e festival culturel de Fort-de-France. Un sujet et des intervenants qui devaient drainer la foule au Grand Carbet du Parc Aimé Césaire.

    Monseigneur David Macaire et le professeur Pascal Saffache à l'affiche d'un cénacle sur le changement climatique

Sur les 5 cénacles du festival culturel de FDF, le plus attendu sera sans doute le deuxième. Avec pour thème "Le réchauffement climatique est-il une punition de Dieu ?" Un thème pour le moins inquiétant et volontairement provocateur pour pousser à la réflexion.

En raison de la pluie, le Cénacle est déplacé au Grand Carbet du parc culturel Aimé Césaire. Ce mercredi 20 juillet la table ronde débutera à 18h30.

Deux intervenants à forte notoriété ont été choisis pour animer ce cénacle. Monseigneur David Macaire donnera son point de vue au regard des écritures saintes. L’archevêque de Martinique sera accompagné de Pascale Saffache, géographe aménageur et professeur à l’université des Antilles pour l’éclairage scientifique.

David Macaire livre son sentiment sur le débat à venir

C'est un peu une provocation, c'est une réflexion. Le monde est inquiétant, vous le reconnaîtrez. Il y a la guerre, il y a nos sargasses ici, plus nos brumes de sables, etc. Et on voit bien qu'il y a des conséquences. On voit les incendies. Donc il y a une inquiétude et on a choisi d'aller les yeux dans les yeux par rapport à cette inquiétude et poser aussi la question d'un point de vue religieux, donc une punition de Dieu.

Et d'ajouter

Il faudra venir pour avoir la réponse. C'est peut être cela la vraie question. Quels sont les mécanismes ? Non pas uniquement techniques, mais aussi spirituels ou pas d'ailleurs, mais qui entraînent ce changement climatique. S'il y a quelque chose dans l'esprit, dans la spiritualité même des hommes et des femmes de notre époque. Les époques précédentes, c'est trop tard. Ce n'est pas simplement une morale en disant ça, c'est bien ça, c'est mal de laisser couler l'eau dont on se brosse les dents. Il ne faut pas simplement une morale, mais plus que ça, une certaine spiritualité, une conception des choses, c'est un peu ce vers quoi nous irons.

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