Une belle énergie autour du festival « Lyannaj Capoeira » en Martinique

Par 21/08/2023 - 13:00

La troisième édition du festival « Lyannaj Capoeira », destiné à valoriser la pratique de la Capoeira mais aussi les arts des afro-descendants, s’est déroulé avec succès ce week-end (18 au 20 août).

    Une belle énergie autour du festival « Lyannaj Capoeira » en Martinique
Festival « Lyannaj Capoera »

La Capoera était à l’honneur ce week-end. Plus d’une cinquantaine de personnes, petits et grands, novices et initiés, ont participé aux trois jours d’activités, organisés dans le cadre du festival « Lyannaj Capoeira ».

Il a commencé le vendredi au Lamentin avec une ronde ouverte, puis s’est poursuivi samedi et dimanche (19 et 20 août) à Saint-Joseph pour des journées de stages de 9h à 17h.

Au menu : de la capoeira évidemment mais aussi de la danse urbaine, du Krav maga et de l’afro brasil move.

« Une culture qui se rapproche de la nôtre »

Cette troisième édition du festival a été une réussite malgré la pluie, comme en témoigne Marena Templeraud, enseignante en activité physique adaptée et professeur de capoeira.

On a eu une grosse délégation de la Guadeloupe qui a fait le déplacement, ça rajoute une touche en plus sur la fonction du Lyannaj, on est censé regrouper tous les capoeristes depuis la Martinique pour ouvrir sur toute la Caraïbe. Malgré le temps, il y a une cohésion. Vendredi, on devait faire l’ouverture place du Nèg Mawon mais on a dû se replier sur une salle de l’Institut Martiniquais du Sport et heureusement car ça a créé une belle énergie. À terme, on aimerait pouvoir exporter ce projet-là une fois en Guadeloupe et pourquoi pas en Guyane

Arnaud Massal, président de l’association Jogamaré explique son attachement à la capoeira, en tant que Martiniquais.

Elle réunit plusieurs disciplines en même temps : le combat, la danse, l’acrobatie et la musique » pour les quatre disciplines principales. Et dans chaque discipline, on va retrouver des sous-disciplines qui constituent un art complet. La culture brésilienne afro qui se rapproche vraiment de la nôtre, on apprend une nouvelle langue, on voyage. Pourquoi la Capoëra en Martinique ? Ça apporte tellement de choses pour le physique, pour le spirituel que c’est intéressant à transmettre aux plus jeunes comme aux plus anciens. On fait de la musique, de l’artisanat aussi puisqu’on construit nos instruments… 

A ECOUTER Le reportage de Yva Gelin 

 

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