Aéroport Aimé Césaire : bilan 2022 et perspectives 2023
Ce mardi, les responsables de l'aéroport Aimé Césaire ont présenté le bilan de l'année 2022. Ils ont également annoncé leurs perspectives pour l'espace aéro-service au Lamentin.
L'année 2022 a été une année de reprise pour l'aéroport martiniquais. Avec la levée progressive des restrictions dûes à la crise sanitaire, la structure a enregistré 1,7 millions de passagers.
Cetet année a aussi vu se concrétiser des projets tels que l'ouverture de nouvelles enseignes comme le Snack Elizé, et la pharmacie et le centre médical qui devraient arriver prochainement .
D'autres chantiers sont en cours de consolidation tels qu'une liaison directe avec La Havane ou encore avec New York.
Pour atteindre ces objectifs, les dirigeants font en sorte d'avoir un aéroport plus sûr, plus connecté mais également plus respectueux de l'environnement.
La qualité de service au coeur des perspectives
Même si l'année 2023 s'annonce bien meilleure que les années précédentes, la SAMAC, Société Aéroport Martinique Aimé Césaire, veut optimiser la performance opérationnelle et la qualité de service pour les passagers, comme l'explique Nathalie Sébastien, directrice générale adjointe :
On va mettre l'accent sur la facilitation en terme d'accueil des passagers, en devenant un "smart Airport". Développer cet aspect-là, va nous permettre de fluidifier les formalités que les passagers pourront faire à l'aéroport avec des facilités pour réaliser tout ce qui est procédure d'enregistrement, et donner également de l'information sur le parcours passagers.
Une diminution de l'empreinte carbone pour 2030
La structure qui est engagée depuis plusieurs années sur une réduction de l'impact, notamment en termes d'émissions carbone, entend renforcer ces actions pour atteindre cet objectif à l'aube de 2030 :
Nous allons renforcer nos actions avec des investissements. Il y a un gros enjeu en termes de décarbonation , et nous voulons aller vers de la mobilité décarbonée pour les véhicules que nous utilisons dans le cadre de notre activité, mais également être en capacité d'accueillir des aéronefs qui vont se tourner vers des carburants verts. En 2030, il faut que nous ayons diminué de 55 % les émissions de CO2 sur la plateforme aéroportuaire.
Pour poursuivre cette modernisation, 100 millions d'euros d'investissement pour l'aéroport Aimé Césaire sont prévus durant les cinq années à venir.
