Ange Milia, le président de Madivial était l'invité de la rédaction
la situation internationale influencée par la guerre en Ukraine impacte aussi la Martinique. De jour en jour, les acteurs économiques retiennent leur souffle et il semble que nous n'en sommes qu'aux prémices. Outre le prix du pétrole, ceux de nombreuses matières premières font exploser les cours des marchés. Le secteur de la production animale est donc également impactée, dont les éleveurs de Madivial. Ange Milia, le Président de Madivial était l'invité de la rédaction, ce lundi matin.
Ils sont une centaine à produire des porcs, des lapins, des poussins ou des bœufs. Ils sont sur le marché depuis plus de dix ans et ont ainsi mis en place des outils leur permettant de développer des produits de qualité.
Cependant, malgré leur collaboration avec Madivial, qui détient aujourd'hui 80% de la production organisée su territoire, la guerre en Ukraine les inquiète.
Si les éleveurs et producteurs martiniquais se sont organisés durant les deux années de crise sanitaire, les matières premières ont déjà augmenté de 38%.Des coûts supplémentaires répercutés sur les prix des produits en magasin, comme l'explique Ange Milia, le président de Madivial:
Nous avons essayé de maintenir les tarifs mais nous avons dû les augmenter pour permettre à nos éleveurs de continuer à vivre de leur production.
Ainsi, cette nouvelle crise internationale tend à nouveau la situation de ces agriculteurs.
Il y a bien sûr les nouvelles augmentations de prix des matières premières mais aussi les risques concernant l'approvisionnement.
L'augmentation de 30 à 60% du prix des céréales est un premier signe alarmant pour les éleveurs mais la crainte de pénurie et de rupture d'alimentation du bétail grandit chaque jour. En effet, la Russie cet l'Ukraine fournissent près de 30% du blé mondial.
Cette période affiche ainsi aussi la possibilité et peut-être la nécessité de réorganiser la production martiniquaise, notamment animale.
Ange Milia, le Président de Madivial fait un point sur la situation. Il était l'invité de la rédaction, ce lundi matin:
