Avec 372 594 habitants en janvier 2017, la Martinique continue à perdre des habitants

Par 30/12/2019 - 13:02 • Mis à jour le 30/12/2019 - 22:22

La baisse de la population en Martinique se confirme et s'accélère. Entre 2012 et 2017, la Martinique a perdu 15 770 habitants selon un recensement clos au 1er janvier 2017.

    Avec 372 594 habitants en janvier 2017, la Martinique continue à perdre des habitants

Au 1er janvier 2017, 372 594 habitants vivent en Martinique, soit 0,6 % de la population française. De 2012 à 2017, la population diminue de 15 770 personnes, soit une baisse annuelle moyenne de 0,8 %. Le rythme de ce déclin démographique s’accélère par rapport à la période 2007-2012 (-0,5 % par an).

La Martinique est la région française qui perd le plus d’habitant, devant la Guadeloupe ( – 0,7 % entre 2012 et 2017) et la Bourgogne Franche-Comté. En comparaison, la population en France s’accroît de 0,4 % en moyenne par an de 2012 à 2017. Malgré le déclin démographique, la Martinique reste une région française densément peuplée avec 330 habitants par km², les communes de Fort de France, du Lamentin et de Schoelcher en particulier. En comparaison, la densité est de 118 habitants par km² en France métropolitaine.

Fort-de-France est la commune qui perd le plus grand nombre d’habitants (5 630 habitants en moins de cinq ans, soit – 1,3 % en moyenne par an).

À l'échelle des communautés d'agglomération c'est CAP Nord qui paye le plus lourd tribu. En 2017, 100 350 habitants résident dans la Communauté d’Agglomération du Pays Nord Martinique. La population décroît encore
plus fortement que sur le reste du territoire (– 1,1 % en moyenne chaque année).

Des naissances plus nombreuses que les décès mais des départs massifs

L'explication de cette baisse démographique est désormais bien connue. La natalité toujours supérieure à la mortalité ne compense pas les départs du territoire. Entre 2012 et 2017, la Martinique perd des habitants tous les ans sous l’effet des migrations. Ces nombreux départs concernent majoritairement les jeunes qui poursuivent des études ou cherchent un emploi. Le solde des entrées-sorties n’est pas compensé par l’excédent des naissances sur les décès (1 070 par an).

En images



Tags