La SARA: le nouveau directeur présente les perspectives écologiques de la raffinerie
Lors d'une conférence de presse, mardi, la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles (SARA) a annoncé sa feuille de route pour les années à venir. Cette rencontre avec les médias a aussi été l'occasion de présenter Olivier Cotta, le nouveau directeur général, qui a pris ses fonctions en juillet dernier.
Olivier Cotta professionnel de la pétrochimie, avec 14 ans d'expérience dans le secteur, a pris ses fonctions le 1er juillet dernier.
Sur le sujet très sensible de la fixation des prix du carburant, il a détaillé à la presse le prix sortie SARA:
Il y a 20 centimes de coût de fabrication et 3 centimes de marge, soit 23 centimes par litre de carburant pour la raffinerie.
Le directeur a également rappelé que la société antillo-guyanaise a déjà contribué à minimiser les coûts:
Depuis 4 ans, nous essayons de réduire les coûts de fabrication de près de 3% par année.
Mardi, il a également abordé les objectifs de la SARA à l'horizon 2030. Parmi eux, multiplier les actions environnementales et développer les énergies nouvelles:
Il n'y a pas une seule source de vecteur énergétique. On pense essentiellement à l'hydrogène vert.
Ainsi, les perspectives de l'entreprise pétrolière marque clairement une transition écologique. S'il ne s'agit pas de délaisser les énergies fossiles, elle concentre ses projets autour des énergies, dites "propres". Un axe de développement initié sur les territoires martiniquais, guadeloupéen et guyanais.
Un des objectifs est, notamment, de bâtir une éco-circularité. Il s'agirait alors de changer les habitudes de la raffinerie mais aussi des consommateurs:
Il faudra qu'on soit capable d'avoir la matière première, de produire des énergies et de consommer différemment.
