La SARA se dote d'une pile à hydrogène

Par 07/01/2016 - 15:49 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26

La SARA se tourne vers l’énergie verte ! La Raffinerie des Antilles vient d’acquérir une pile à hydrogène.

    La SARA se dote d'une pile à hydrogène
Produire de l'électricité à partir de l'énergie d'hydrogène n'est pas un concept nouveau ! L'idée daterait même de la seconde guerre mondiale a en croire le Directeur de la SARA Martinique! Sur les 3 départements des Antilles Guyane, notre île sera la première à en bénéficier d'ici deux ans. Ce projet d'énergie verte coûte près de 5 million d'euros, il a débuté avec une première étape commencée hier, celle de l'installation d'une pile à hydrogène sur le site de la raffinerie au Lamentin.

Cette acquisition est possible grâce à un partenariat avec la société Hydrogène de France qui fournit la pile à combustion. La matière première, l'hydrogène est déjà produite à la Raffinerie martiniquaise depuis 1970 mais grâce à ce projet de développement d'énergie renouvelable, c'est une puissance d'1 mégawatt d'électricité qui peut ainsi être produite. "Pour nous ce n'est pas une énergie nouvelle puisque depuis la création de la raffinerie, depuis 45 ans nous avons toujours été producteurs d'hydrogène", a précisé Philippe Guy le directeur général de la SARA. A terme, ce sont plus de 3 000 personnes qui pourraient en bénéficier dès sa mise en fonction d'ici deux ans dans le courant de l'année 2017.

Le projet de la Martinique est le 2ème gros projet mené en Europe par la société Hydrogène de France. Damien Havar son Président travaille sur les piles à combustible d'hydrogène mais aussi sur la mobilité de cette énergie via des stations services à hydrogène. Après une opération similaire à Bordeaux, Hydrogène de France travaille de concert avec la SARA a cette autonomie énergétique sur un territoire insulaire. Damien Havar nous en dit un peu plus sur les objectifs de cette collaboration. "La SARA a une volonté de s'inscrire dans de nouveaux marchés et entre autres dans des marchés qui sont liés au développement durable. La deuxième volonté de la SARA était de former aussi les personnes qui travaillent à la raffinerie à de nouveaux sujets. L'hydrogène est un sujet qui sera demain assez important parce que cela permet de stocker l'énergie de la réguler. On s'est mis d'accord pour accompagner la SARA pendant deux ans sur un premier projet et ce développement va après se reconduire sur d'autres projets", a t-il expliqué.

Audrey Ollon et Peggy Saint-Ville