Les hôtels de Martinique font le plein à Pâques
Bonne nouvelle pour le secteur de l’hôtellerie : en cette période de vacances de Pâques, les hôtels de l’île affichent de très bons taux de remplissage, avec une clientèle locale mais surtout hexagonale ou canadienne.
Difficile, en cette période de vacances de Pâques, de trouver une place dans un hôtel de l’île. La plupart affichent tous quasiment complet. Une bonne nouvelle pour le secteur, qui flirte avec la fréquentation enregistrée en 2019 à la même période.
La clientèle locale est notamment au rendez-vous, comme le confirme, enthousiaste, cette cliente de l’hôtel Valmenière à Fort-de-France. « Niveau employés ça va, c’est super, toujours aussi respectueux le petit-déjeuner est au top… J’apprécie vraiment cet hôtel, je viens régulièrement m’y aérer l’esprit ».
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Mais la bonne fréquentation de ces vacances vient surtout d’Europe (France hexagonale principalement) ou du Canada francophone.
L’hôtel Bambou, aux Trois-Îlets, affiche un taux d’occupation de 85%. Le fruit du travail mené par les professionnels du secteur, estime Philippe Rotin, chef conciergerie.
C’est un très bon taux, juste avant le Covid, nous étions plutôt à 90%. On retrouve notre vitesse de croisière. On a des clients qui reviennent dans une destination sûre et parce que la Martinique a su mieux se vendre. Au niveau du Comité Martiniquais du Tourisme, on a des actions qui ont mieux ciblé le vrai produit Martinique
Philippe Lecuyer, le président de Ziléa, le club des professionnels du tourisme, se réjouit d’un bon premier trimestre 2023, « globalement bien meilleur que la saison dernière et légèrement en-dessous de ce qu’on avait réalisé en 2019 ».
Craintes sur la basse-saison
Pour autant, les perspectives ne sont pas totalement réjouissantes, prévient-il, précisant que les achats de ces vacances-là ont été réalisés par la plupart des visiteurs venus de l’Hexagone avant les dernières grandes augmentations : billets d’avion et inflation en Martinique, tant sur la restauration que sur le coût d'une nuitée d'hôtel.
Notre inquiétude, pour la baisse saison et pour l’avenir, c’est le coût du transport aérien depuis l’Hexagone qui s’est carrément envolé et on ne sait pas jusqu’à quel niveau tarifaire les visiteurs accepteront de payer pour venir en Martinique. Il y a une réelle inquiétude qui sera déterminante pour le futur de la basse saison
