Tour cycliste : une opportunité pour les commerçants à Fort-de-France

Par 10/07/2023 - 12:28 • Mis à jour le 10/07/2023 - 12:31

Cette 42e édition du tour cycliste de Martinique est également synonyme d’attractivité économique. Au-delà des dépenses, le passage du tour permet en général aux villes-étapes de bénéficier de belles recettes.

    Tour cycliste : une opportunité pour les commerçants à Fort-de-France
Photos : Mélissa Grutus

Habituellement, ce rendez-vous annuel très attendu et apprécié par la population martiniquaise génère une retombée économique importante pour les différents acteurs. Ce dimanche 9 juillet, pour cette deuxième étape, c’était la ville de Fort-de-France qui accueillait les 116 coureurs engagés, pour 21 équipes. Entre l’arrivée en face de la mairie le matin et le contre-la-montre dans l’après-midi, la ville capitale était animée aux cris de nombreux supporters.

Un bilan mitigé

stand ambulant

Entre chaleur et attente du passage des coureurs, certains spectateurs n'ont pas hésité à sortir le portefeuille et faire vivre l'économie locale comme en témoigne cette cliente :

Petit snowball tranquille, rafraîchissant. C'est les vacances, on profite, on fait en sorte de dépenser comme il faut, sans trop se restreindre. Le snowball, les pistaches. Ce sont les invités phares du tour, typique Antillais. Et puis, un tour sans se rafraîchir. Ce n'est pas possible du tout.

Mais contrairement aux années précédentes, le public aurait été moins important. Le cru était donc moyen pour les vendeurs de pistaches, commerçants, et vendeurs ambulants présents afin de restaurer le public tout au long de cette journée sportive.

Pour Magalie, vendeuse ambulante située en face de la mairie, la vente a été plutôt mitigée par rapport à différents facteurs.

Il n'y a pas de vente parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde. Peut-être légèrement plus haut quand il y aura de la foule, mais ici, pour l'instant, c'est un peu plus calme.

vendeur ambulant

En revanche, pour Jacqueline, sa collègue située à quelques mètres de là, le constat est un peu plus positif. Arrivée très tôt, elle a pu tirer son épingle du jeu, malgré l'interdiction de la vente d'alcool.

Comme on dit en créole, débrouya pa péché, on est arrivés depuis ce matin, 5h00 du matin, on a pris les premières places, donc c'est tout à fait normal qu'on ait travaillé un petit peu plus que les autres.

Aujourd'hui encore, ces marchands auront l'occasion d'augmenter leurs chiffres d'affaires avec le départ de la course dans la ville.

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